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Semaine du développement durable Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Écrit par Claire AYMES   
09-06-2005
Communiqué du 3 juin 2005


La Semaine dite du développement durable 2005 se déroule depuis le 30 mai jusqu’au 5 juin 2005. Elle a pour objectif officiel de renforcer la compréhension par le grand public des enjeux du développement durable et favoriser la mobilisation de tous sur ce thème.
Nous vivons donc à nouveau une semaine du développement durable et nous aurons droit une fois encore, si l’actualité politique le permet, à la messe médiatique annuelle qui permet de faire croire aux gens que la municipalité et le gouvernement sont très conscients d’un problème et qu’ils s’en occupent activement.
Sauf qu’ils ne s’en occupent qu’une semaine par an, pour mieux l’oublier le reste de l’année.
Le reste du temps, la défense de l’environnement, le droit  à un environnement sain et les moyens à mettre en place sont joyeusement occultés au nom du profit et de la finance. Prenons l’exemple de la pollution de l’air dans notre  ville.
« L'air vicié que nous respirons en ville provoque la mort de 4876 personnes par an (cancer du poumon et maladie cardio-respiratoires). Le coupable désigné reste bien entendu l'automobile et les micro-particules de dioxyde d'azote recrachées, par le trafic toujours plus dense dans les villes » (AFSSE)
A Marseille, les taux de pollution sont régulièrement assez élevés pour qu’il soit demandé aux automobilistes de réduire leur vitesse à 30km/heure.
Rien n’empêche, en principe, de favoriser l’acquisition de véhicules propres pour les particuliers et doter les administrations de véhicules propres.
Rien n’empêche, en principe, au nom de la santé des plus fragiles, d’interdire le centre-ville aux voitures et favoriser les transports en commun et l’utilisation de vélos.
A défaut d'interdire la voiture, il suffirait d'imposer des filtres aux moteurs diesel ou aux moteurs trop vieux. Mais rien ne se décide vraiment, c’est un sujet qui fâche certains lobbies. Par exemple, l’annonce du gouvernement de doter les administrations de 20% de leur flotte automobile de véhicules propres est une communication mais certainement pas une innovation puisque l’obligation existe depuis 1996 et figure dans la loi sur l'air !


Pour finir, en liant le terme de développement durable avec protection de l’ Environnement , nous sommes en passe de franchir un nouveau seuil : celui qui sépare la communication de la publicité mensongère.
Il est temps de refuser
a) de confondre développement durable ou plutôt décroissance soutenable et communication politicienne,
b) de confondre défense de l’environnement avec destruction programmée de son droit et de ses moyens,
c) de confondre renforcement de la justice avec organisation de l’impunité de certains types de délits comme dans l’inénarrable charte de l’environnement qui supprime dans un grand élan de générosité le principe pollueur payeur, et qui rend le contribuable indéfiniment responsable financièrement du non respect d’un principe de précaution qui n’en a plus que le nom.
Claire Aymes
Déléguée Europe Ecologie Paca
Contact : 06 11 50 47 27
http://claire.aymes.free.fr
Dernière mise à jour : ( 27-08-2005 )
 
A la une
Pourquoi pas la France ?


Alors que des pays comme les Etat-Unis, le Canada, l’Australie et l’Europe du Nord sont déjà très avancés dans la performance du zéro déchet, il reste encore beaucoup à faire, en France, pour amorcer la démarche. Les directives européennes existent, mais elles ne sont pas transposées. Une inertie regrettable, car Zéro déchets est une déclinaison concrète du développement durable : il réunit à la fois la protection de l’environnement en réduisant la pression sur les ressources naturelles, il favorise le développement économique par l’émergence d’un nouveau marché et crée de la responsabilité sociale en offrant des gisements d’emplois liés à cette activité.
« zéro décharge » est loin d’être atteint et près de 80% des départements risquent d’être dépassés par les volumes de déchets à traiter d’ici 2010. Deuxième explication : la puissance des lobbies de l’incinération, qui bloquent toute initiative alternative dans le management des déchets et entretiennent l’opacité sur cette activité.
Les incinérateurs, même aux meilleures techniques disponibles, empoisonnent l’air, le sol et l’eau avec des polluants persistants et mortifères.
C’est une approche qui veut qu’au lieu de produire des ordures, on produise des matières premières pour d’autres processus industriels. L’expression « zéro déchet » s’inspire du concept industriel japonais de gestion intégrale de la qualité (ou politique du zéro défaut) qui s’est montré très efficace. Ses objectifs, dont le « zéro défaut », ont amené de surprenantes améliorations des technologies de production. Transposé dans le domaine des ordures ménagères, le Zéro Déchet demande de prêter attention à l’ensemble du cycle de vie des produits. Cela comprend non seulement le recyclage des matériaux, mais aussi la substitution des matériaux polluants non-renouvelables par des alternatives renouvelables.
L’incinération, une technologie coûteuse et polluante, réclame une garantie d’approvisionnement en déchets afin de rembourser les énormes investissements consentis. Par conséquent, les incinérateurs deviennent des obstacles à la transition vers le Zéro Déchet. Une fois que les gouvernements se sont engagés sur la route de l’incinération, ils se condamnent automatiquement à subir cette technologie pour 25 à 30 ans.
Une des premières stratégies formelles Zéro Déchet fut créée en 1995 lorsque la ville de Canberra, en Australie, se fixa un objectif « Zéro déchet d’ici 2010 ». Depuis 1995, le Zéro Déchet a été adopté comme objectif par les pouvoirs publics de Nouvelle Zélande ; du Danemark ; de la ville de Seattle, état de Washington ; des comtés de Del Norte et de Santa Cruz, en Californie ; d’Edmonton et d’Ottawa, respectivement dans les états de l’Alberta et de l’Ontario, ainsi que la Nouvelle-Ecosse, au Canada. Des entreprises se sont également converties au Zéro Déchet : Xerox, Sony, Mitsubishi, IBM, Bell Canada, Kimberley Clark, Hewlett Packard, et Toyota. Les programmes Zéro Déchet mis en œuvre par des collectivités créent des opportunités d’embauche, évitent la perte de ressources dans les décharges et les incinérateurs et stimulent les économies locales.
Vu sous ce jour, le Zéro Déchet n’est pas qu’une politique gouvernementale responsable, c’est aussi une gestion économiquement efficace.

A rticle du 28/01/03 source documents : http://www.greenpeace.fr

 


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