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Le communautarisme blanc des privilégiés Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Écrit par AP   
17-03-2007
Le communautarisme blanc des privilégiés

dimanche 11 décembre 2005, 16h21  Jack Lang dénonce le "communautarisme blanc des privilégiés"

PARIS (AP) - L'ancien ministre socialiste Jack Lang a dénoncé dimanche le "communautarisme blanc des privilégiés", soutenu, selon lui, par le gouvernement qui mène une "lutte de clan et de classe contre les pauvres" et les "classes moyennes".Alors que le gouvernement "dénonce les communautarismes", le pays est soumis au "communautarisme blanc des privilégiés" de "ceux qui tiennent le pouvoir économique, financier, politique (et) qui aujourd'hui veulent soumettre la France à leurs besoins", a affirmé Jack Lang sur Radio-J.

Le député socialiste du Pas-de-Calais a ajouté que le gouvernement "mène une véritable guerre de clans et de classes contre les pauvres et les plus démunis ou les classes moyennes de ce pays". Dénonçant les "exonérations fiscales aux plus privilégiés" et la faiblesse des moyens accordés à la recherche, à l'éducation et aux "plus pauvres du pays", il a estimé que "c'est ça une lutte des classes organisée par un gouvernement"."Nous n'avons peut-être pas été assez offensifs" sur ce sujet, a reconnu Jack Lang, mais "si la gauche revient au pouvoir (...), nous devrons être beaucoup plus audacieux". Il a notamment cité le dossier des inégalités territoriales, demandant que les maires des communes ne construisant pas suffisamment de logements sociaux soient déclarés inéligibles.

Revenant sur l'action du gouvernement Villepin, Jack Lang a estimé qu'il "n'agit pas beaucoup, sauf au bénéfice des plus privilégiés". "C'est surtout un gouvernement propagandiste, un gouvernement de l'entourloupe qui, en permanence, utilise les médias pour faire croire qu'il agit", a-t-il accusé. APlp/mw 
Dernière mise à jour : ( 17-03-2007 )
 
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GUERRE ENTRE L’EUROPE ET LES USA POUR LE REACTEUR ITER.


Un bras de fer coûteux … pour rien ?

L’opinion publique connaît le projet ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor) au travers de l’affrontement entre la France (relayée par l’Europe), et les Etats-Unis d’Amérique, sur le choix du site où sera implanté ce pilote réclamé par les physiciens nucléaires européens, russes et chinois, américains, coréens et japonais. L’Europe propose Cadarache, en Provence, tandis que les américains soutiennent la candidature de Rokkasho-Mura, au Japon. L’appel à l’orgueil national est une vieille ficelle, une fois de plus utilisée pour empêcher l’examen rationnel des avantages et inconvénients d’une expérience à 5 milliards d’euros, dont près de la moitié devra être financée par le « gagnant ».

L’opportunité de se lancer dans cette expérience pharaonique n’a jamais été débattue. On a par contre rappelé que les deux sites en compétition se trouvent à proximité de failles sismiques actives. Cependant, les dangers nucléaires seront relativement faibles puisque les quantités de combustible utilisées (du tritium, isotope radioactif de l’hydrogène) seront limitées.

A quoi servira ITER ? Quand la recherche publique s’enfonce dans la plus grave crise de son existence, et que des études touchant directement à la demande sociétale ne sont plus financées (pour la sécurité sanitaire notamment), des dépenses aussi considérables devraient être justifiées. Or le projet ITER relève de la recherche fondamentale, mais ses promoteurs mettent en avant la perspective de domestication de la fusion nucléaire pour fournir à l’humanité une source d’énergie inépuisable. C’est un formidable appât pour les décideurs et l’opinion, qui prennent conscience du prochain épuisement des sources d’énergie exploitées jusqu’à présent.

Il n’est pas sur que nous puissions jamais mettre en boite l’énergie qui fait briller le soleil. Pour y parvenir, il faudrait réussir à produire un plasma assez dense, à le chauffer à 100 millions de degrés au moins, pendant un temps suffisamment long. Aucun « chaudron » existant ou en projet (ITER y compris) ne satisfait, même de loin, à ces trois conditions. C’est pourquoi, comme l’a rappelé Robert Dautray, ancien haut-commissaire à l’énergie atomique, « la fusion ne peut pas encore être comptée avec certitude parmi les sources industrielles d’énergie ». Le mythe de la fusion a remplacé le mythe de la surgénération : rappelons que les promesses non tenues du réacteur à neutrons rapides Superphénix ont coûté une cinquantaine de milliards de francs …

La fusion nucléaire contrôlée serait de surcroît pour l’humanité un cadeau empoisonné. Disposer d’une ressource d’énergie inépuisable et bon marché ne pourrait qu’encourager le gaspillage effréné des matières premières et des autres ressources, et donc aggraver la crise écologique planétaire. Notre situation exige un changement d’organisation économique déconnectant développement et consommation énergétique, et non une fuite en avant techno-scientiste.

La recherche doit servir en priorité à aider l’humanité à habiter durablement sa planète. Les crédits étant une ressource rare, doivent être affectés en priorité à cet objectif vital. ITER, qui n’est qu’une étape sur un chemin finissant en impasse (que la fusion contrôlée soit un jour atteinte ou non) ne répond pas à cette exigence. C’est pourquoi les écologistes indépendants ne s’associent pas au chauvinisme en vogue sur ce sujet, et seraient heureux que le site de Cadarache ne soit finalement pas retenu !

Michel LAVAL
Vice-président national à l’Environnement.

Claire Aymes
Présidente MEI 13
Vice-présidente nationale aux questions sociales

 


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