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Immigration en France, le grand bluff? Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Écrit par AFRIKARA   
Immigration en France, le grand bluff ?

Des chiffres qui gênent.Alors que l’institution nationale officielle chargée de produire les statistiques les plus fiables de la maison France, l’INSEE, vient de mettre à la connaissance du public les vrais chiffres de l’immigration, on est frappé par le peu d’écho suscité par cette grande cause nationale. Ni commentateurs, ni prolixes politiques désireux de casser de l’étranger ne bondissent sur l’occasion, malgré une rentrée politique qui se prête plutôt à la surenchère par ces temps de préchauffage électoral. 

C’est que ledit rapport a passablement déçu, pour le moins. Pour un peu, il serait politiquement incorrect, même s’il ne s’agit que des chiffres statistiquement plus robustes que les estimations et bricolages routiniers du genre "selon les chiffres de la police" ou encore "d’après les renseignements généraux". 

En fait l’étude réalisée par Catherine Borell sur l’immigration en 2004-2005 ne donne pas beaucoup de grain à moudre y compris aux spécialistes de cet exercice au ministère de l’Intérieur, ordinairement primesautiers sur la question.La France, qui craint avec son président une "inondation" tsunamique de crève-la-faim compte, à la mi 2004, 4,9 millions d’immigrés, soit 8,1% de la population. On a envie d’en redemander tellement la récurrence des reportages, la médiatisation des sans-papiers laissent imaginer un scénario infiniment plus massif. Maigre moisson avouons-le.

Ces 8,1% sont à mettre en perspective avec les 7,4% d’immigrés en 1990, soit une hausse de moins de un point. Qui ne mérite probablement pas l’agitation bien-pensante autour des flux migratoires, accréditant l’idée d’un péril, d’un danger immédiat venu nécessairement d’ailleurs.
 

Voilà une population [immigrée] qui ne vieillit pas, à la différence de l’ensemble de la société française qu’elle contribue à rajeunir, grâce aux entrées dans le territoire. Elle est entrain de refaire son retard de formation avec la population non-immigrée [29% de diplômés du supérieur], un immigré sur quatre étant diplômé de l’enseignement supérieur, soit quatre fois plus qu’en 1982Population extrêmement dynamique, les immigrés se sont beaucoup féminisés depuis 1974 avec la pratique du regroupement familial, les deux sexes étant aujourd’hui représentés à parité.La nature des flux d’origine des migrations se modifie nettement, avec une augmentation de la part des Asiatiques et des Africains dans la population venue d’ailleurs.

Mais les grandes masses demeurent dans l’ordre quantitatif l’Algérie, le Maroc, le Portugal, l’Italie, l’Espagne, la Turquie, … Les premiers pays d’émigration en Afrique noire sont d’abord le Sénégal puis le Mali. L’immigration reste tout de même un phénomène européen -en incluant l’Europe orientale non UE -et nord-africain avec 1,7 millions de membres de l’Union européenne à 25, contre 1,5 millions pour le Maghreb. Un peu plus de 500 000 pour l’Afrique noire.
La part globale de l’immigration européenne décline cependant de 49% en 1999 à 40% en 2004-2005.
Ceci pose évidemment le problème de la visibilité des nouveaux arrivants, proportionnellement plus nombreux à être d’apparence physique différente des "de souche" et des flux migratoires traditionnels, Espagne et Italie.

Même si 2 millions d’immigrés sont de nationalité française, la question des minorités visibles n’en est pas moins brûlante.
Les DOM enregistrent 6% de population immigrée, principalement en Guyane en provenance essentiellement des voisins de Haïti, du Surinam, du Brésil. De tels chiffres sont décevants pour les antiennes déjà rôdées de l’invasion, de l’immigration mère de tous les maux, mais l’objection facile sera ici de tout remettre sur l’immigration non comptabilisée, l’immigration clandestine, qui permet toutes les fantaisies politiciennes.  

On est tout de même loin des chimères de Michel Rocard, ancien premier ministre socialiste françafricain proche de l’UDF, qui faisait date en 1990 affirmant que la France ne pouvait accueillir toute la misère du monde. Il avait simplement oublié de préciser que rien n’obligeait cette France par pillages et influence politique criminelle, à augmenter cette misère dans le monde, le pré carré notamment.Lire: Enquête annuelle de recensement 2004 et 2005, N°1098, Août 2006Afrikara

http://www.afrikara.com

  

 

Dernière mise à jour : ( 17-03-2007 )
 
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La rade de Marseille menacée par la pollution


Depuis le 1er Février 2003, les Houillères du Centre Midi ont mis en panne les cages des puits et interdisent aux mineurs de descendre et de mettre en sécurité les installations.
11 stations intermédiaires de pompage se sont déjà arrêtées et des galeries se remplissent.
Par voie de conséquence, la mine se noie !

Il n’y a plus de visites obligatoires de sécurité et il est impossible de savoir si les capteurs, de grisou ou autres, fonctionnent.
Or, la galerie de la mer, une galerie de 14 km qui part du puits Gérard à Mimet, débouche dans les eaux du port de Marseille, près de l’Estaque.
Il est à noter que c’est là que Saint-Louis Sucre et la Somedith pompent l’eau pour leur production.
Quel va être l’avenir de ces entreprises puisque c’est par cette voie que s’écouleront toutes les eaux polluées si rien n’est très vite fait pour que l’ennoyage en cours ne devienne irréversible.
Les pollutions qui sont à craindre :
1) D’après les experts, les milliers de mètres cube qui se déverseront quotidiennement à Marseille seront fortement colorées par l’oxydation des sols et les métaux utilisés pour le maintien des galeries. Il y en a pour des décennies.
C’est ce qui se passe déjà dans les Cévennes au puits Destival fermé depuis 1993.
2) Si l’ »ennoyage » en cours se poursuivait, grâce à la collusion de fait entre services d’état (Préfecture et DRIRE) et les Charbonnages de France, d’autres conséquences seraient encore plus redoutables :
il reste en effet au fond, des dizaines d’engins miniers, des moteurs, des systèmes hydrauliques et électriques, des tonnes d’huile, des métaux lourds.
3) On vient également d’apprendre qu’il y a quelques années, de nombreux fûts suspects avaient été descendus au fond et murés dans des galeries abandonnées ; au moment même où la centrale de Gardanne, d’où venaient ces fûts, vidangeait le pyralène de ses vieux transformateurs !

En anticipant de 3 ans la fermeture de la mine de Gardanne, et en le faisant de la manière la plus brutale et expéditive, le gouvernement (« actionnaire unique »)et Charbonnages de France massacrent l’emploi et l’environnement.
Le Mouvement Ecologiste Indépendant (MEI) demande les raisons d’une telle prise de risque ? Des experts indépendants doivent continuer d’ étudier toutes les conséquences de l’ennoyage de la mine, accéder au fond et poursuivre les recherches en cours .
Il y a urgence à exiger maintenant des explications : la disparition juridique des Houillères du Centre Midi (prévue en 2004) et de Charbonnages de France pourrait intervenir avant que la pollution et autres conséquences environnementales de cette décision ne soient « trop » visibles.

Claire AYMES
Présidente MEI 13

 


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