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Le manuel du parfait falsificateur Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Écrit par Africamaat   

MANUEL OCCIDENTAL DU PARFAIT FALSIFICATEUR DE L'HISTOIRE AFRICAINE

Règle 1 : Ne pas perdre de vue l'objectif suprême : Nier toute intelligence civilisationnelle aux peuples d'Afrique noire. Toute démonstration doit aboutir explicitement ou implicitement à cette conclusion. Il convient de maintenir dans l'esprit du public la vision d'une Afrique sauvage, non civilisée qui sert de justification moralisatrice à l'occident.

Règle 2 : Eviter de mentionner les écrits valorisants des peuples étrangers ayant pénétré en Afrique, peu importe la période. Nier par tous les moyens leurs attestations quant à l'origine nègre des faits civilisationnels décrits (réalisations architecturales, organisation sociale, découvertes, etc…).

Règle 3 : Tout faire pour nier l'origine africaine des Egyptiens anciens (documentaires TV, articles de presse, ouvrages historiques, sites web…). Nier ou travestir les écrits des Grecs anciens, des Arabes anciens et des Juifs anciens, témoins visuels reconnaissant l'origine africaine de cette civilisation. Ne jamais citer les passages concernés. Traiter avec dérision tout auteur reprenant les citations concernées.

Règle 4 : Trafiquer la documentation historique africaine : falsifier les textes, les datations, les fresques murales, multiplier les erreurs de traduction. Eviter tout document africain dévoilant l'origine autochtone des Egyptiens anciens.

Règle 5 : Eviter de divulguer les vrais résultats des fouilles archéologiques et des datations au carbone 14 afin de placer continuellement la Mésopotamie devant l'Afrique pour les découvertes cruciales (inventions de l'écriture, des mathématiques, de l'astronomie, etc…). Pour la Mésopotamie, maintenir le flou artistique : Qui a découvert ? qui a daté ? quand ? où ? comment ? voilà les questions auxquelles il ne faut jamais répondre.

Règle 6 : Ne jamais citer les résultats des colloques internationaux de confrontation de thèses historiques et scientifiques entre chercheurs panafricains et occidentaux. Passez sous silence l'existence des rapports (Actes) car ceux-ci sont tous en défaveur des thèses historiques occidentales.

Règle 7 : Ne jamais inviter un chercheur non-occidental à un débat public sur l'histoire de l'humanité car il risquerait de dévoiler nos subterfuges.

Règles 8 : Présenter les analyses historiques actuelles comme exactes même si elles sont en parfaite contradiction avec les aveux des historiens anciens. Pour y parvenir, passer sous silence l'existence de documents contradictoires à notre thèse.

Règle 9 : Défendre explicitement ou implicitement, à travers toute analyse historique, la supériorité intellectuelle des peuples nordiques sur l'Afrique noire. Nier l'héritage africain (sciences, culture, spiritualité, etc…) par tous les moyens malhonnêtes.

Règle 10 : Ne jamais dévoiler l'intégralité de la documentation historique universelle car cette démarche risque de nuire aux thèses occidentales. Ne jamais citer les travaux de quelconque chercheur ou spécialiste africain. Préserver par tous les moyens la tutelle intellectuelle occidentale.

Règle 11 : Injecter artificiellement dans les consciences panafricaines, le souvenir d'une Afrique sauvage, perpétuellement asservie, à la dérive, civilisée par l'occident et sans avenir. Mettre à profit l'ignorance des Noirs vis à vis de leur propre histoire pour les maintenir éternellement en servitude.

Règle 12 : Mettre en quarantaine tout chercheur occidental refusant de collaborer. Résilier les commandes de ses ouvrages, éviter de l'inviter à des débats et le supprimer des listes bibliographiques en université.

Règle 13 : Ne jamais faire la promotion d'un ouvrage émanant d'un auteur panafricain présentant l'Afrique de façon positive et pragmatique. Au contraire, médiatiser tout auteur panafricain, dévalorisant le continent ou ses ressortissants.

Règle 14 : Faire en sorte que les personnes d'ascendances africaines se persuadent de leur responsabilité dans le déclin de l'Afrique et attendent leur salut de l'extérieur.

Règle 15 : Nier l'héritage spirituel de l'Afrique noire et maintenir l'image d'une Afrique maudite en ayant recours à des textes religieux subversifs et sans fondement historique (ex. Malédiction de Cham). Forcer les Africains a ne percevoir leur salut que dans l'au-delà, par le biais exclusif de Dieux étrangers voir même extra-terrestres, qu'ils prieront avec dévotion et naïveté.

Règle 16 : A travers les ouvrages historiques destinés aux enfants, induire explicitement ou implicitement la vision de la hiérarchisation des races chères à Gobineau. Présenter les personnages Noirs exclusivement en position servile même s'il s'agit de civilisations implantées en Afrique. Préférer, des décors précaires (huttes en paille) aux grands empires noirs comme lieu de déroulement des actions. Passer sous silence les cours royales des grands empires, la chevalerie africaine précoloniale et le prestige international des civilisations africaines. Telles sont les règles à suivre pour espérer poursuivre une carrière professionnelle d'historien en occident.

Source http://africamaat.com/article.php3?id_article=123&var_recherche=manuel+du+parfait+falsificateur

Dernière mise à jour : ( 18-03-2007 )
 
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A la une
Grippe aviaire : Le virus a-t-il muté ?

On nous avait signalé une note du canard Enchainé (semaine du 27 octobre 2005) disant: Le problème viendrait de ce que les autorités publiques refusent de vacciner...les volailles elles-mêmes, ce qui interdirait leur exportation et créerait donc un préjudice économique à la filière.
Plutôt que de débattre de la vaccination d'humains alors que le virus n'est pas encore connu, il s'agirait de se demander pour quelle raison les animaux ne sont pas traités.

Un échange s’en était suivi le 25 octobre 2005 sur le forum Ecologie de Yahoogroups, et Michel Laval à qui nous avions demandé son sentiment  nous avait expliqué ceci :
Les seules transmissions de l'animal à l'homme ont affligé des victimes en contact très étroit avec la volaille vivante.
Et ces personnes n'en ont pas contaminé d'autres.
En fait, on joue sur les mots : le vrai danger est la possibilité d'une recombinaison génétique entre le virus de la grippe aviaire et un virus de grippe humain.
Cette recombinaison peut avoir lieu dans le corps d'un humain, ou dans celui d'un porc (oui, ils se ressemblent beaucoup ....).
Ceci est possible dans les fermes rurales de tradition chinoise, où on élève côte-à-côte des porcs et des volailles.
Ou dans des fermes industrielles intégrées d'Europe occidentale (l'élevage conjoint porc-volailles se pratique beaucoup aux Pays-Bas).
Ou encore dans le corps d'un humain infecté simultanément par les deux virus (argument bien ténu pour pousser à la vaccination anti-grippale des humains).
Il est possible que le nouveau virus, qui ne serait plus alors un virus de grippe aviaire, soit assez virulent et transmissible facilement comme le sont les virus de grippe humaine "traditionnels" qui nous arrivent d'Asie chaque année, dans une nouvelle version.
C'est dans ce cas de figure que surviendrait la pandémie que craignent les autorités sanitaires.
L'anti-viral "tamiflu", qui fait la fortune en Bourse de la multinationale qui en a le brevet, est d'une efficacité douteuse contre la grippe humaine, alors contre un virus recombiné humain-aviaire, je vous laisse deviner ...
Il serait bien plus efficace (dans la logique dominante) de vacciner directement les volailles, mais ce n'est pas l'orientation prise car il y a moins de blé à se faire pour les multinationales.
Peut-être que tout ça aura été une inquiétude pour rien, et peut-être pas.
Rappelons que les épidémies sont l'un des principaux moyens utilisés par le grand écosystème global pour corriger un déséquilibre.
Il ne sert à rien de s'inquiéter quand on ne peut rien faire (comme le disaient les philosophes stoiciens).
Ceux qui restent inquiets peuvent travailler leur terrain, le buis en décoction est le meilleur anti-viral naturel…..
Ma conclusion de l’époque avait été :  « il ne sert à rien de se barricader égoïstement en Europe et de stocker massivement des vaccins dont on ne sait si ils seront effectivement efficaces le moment venu si on laisse la pandémie s’installer et se répandre. L’Europe doit s’impliquer davantage et aider l’Asie, premier foyer d’infection à contenir et éradiquer le fléau ainsi qu’à installer une veille permanente sur l'Afrique. La Nature est cruelle pour ceux qui  croient mordicus aux vertus de la logique économique.
Voyez ce qui se passe avec les poulets de Bresse. Ils sont dispensés de confinement de 14 heures à minuit. Le virus est prié de respecter ces horaires. 
»

Aujourd’hui, selon l’AFP, la Commission européenne a légèrement renforcé lundi son dispositif de lutte contre la grippe aviaire, estimant cependant qu'Ankara avait pris les mesures nécessaires pour bloquer la propagation de la maladie en Turquie.
Les analyses effectuées sur les virus H5N1 prélevés sur les volailles turques renforcent l'hypothèse d'une arrivée du pathogène depuis l'Asie via les oiseaux migrateurs, selon Bernard Vallat, directeur général de l'Organisation mondiale pour la santé animale (OIE). Il a ensuite pu se propager via les échanges commerciaux.
http://fr.news.yahoo.com/09012006/202/cas-humains-de-grippe-aviaire-en-turquie-l-epizootie-mal.html

En Octobre 2005, le problème ne semblait concerner que l’Asie, et nous étions à l’abri. Mais voici que 3 mois à peine plus tard, aux portes de l’Europe, la Turquie est atteinte.
Soit le virus a muté et même le vaccin stocké ne peut plus rien puisqu’il faudrait d’urgence travailler sur les nouvelles souches,
Soit le virus initial nous vient des oiseaux migrateurs et alors nous avons du souci à nous faire puisque qu’il existe plusieurs routes migratoires d’aller comme de retour. Lorsque le retour interviendra, d’ici à 2 mois, une partie de cette vague reviendra par l’Afrique (région des Grands Lacs) où aucune volaille n’est et ne sera vaccinée, fautes de moyens. Avec pour corollaire certain  et immédiat une pandémie qui nous viendra alors du Sud.
Un plan préventif d’envergure à la mesure de la menace est-il mis en place ?
 L’Europe qui n’a pas aidé l’Asie (ou n’a pas pu le faire à temps) à contenir la maladie, prendra t-elle le risque avec l’Afrique ?



 


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