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Un 21 avril bis Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Écrit par A2N   
23-04-2007

Le premier tour de la présidentielle 2007 a mobilisé les français, tant ceux de la métropole, des territoires d’Outre-Mer et de l’étranger. On se doutait d’une mobilisation record, c’est le cas de le dire, puisque le taux de participation approche 85%, soit un record datant de l’élection présidentielle de 1965.

Contrairement aux allégations des théoriciens des médias, des analystes politiques et autres pseudos intellectuels, les français ne sont pas désabusés de la politique. Dont acte !
Au-delà de ce constat, comme se bornent à dire les médias dominants et autres propagandistes à la botte de l’homme du CAC 40 et du MEDEF, il y a quelques enseignements forts à retenir de la première manche d’hier, le 22 avril 2007. 

1) Le travail de harcèlement médiatique du candidat de l’UMP, en campagne électoral depuis 2002 aux frais des contribuables, est parvenu à bluffer les français au premier tour du scrutin. Comme quoi, ça peut servir de passer 4200 fois à la télévision en seulement 4 années. 

2) Près de 11 millions de français ont choisi voter pour un Front National revisité. Nicolas Sarközy a séduit ses électeurs en recyclant ouvertement le programme de Jean-Marie Le Pen, parvenant ainsi à accomplir une révolution idéologique à l’UMP, anciennement RPR. 

3) Le Front National et son leader charismatique n’ont pas refait leur coup d’avril 2002. La maison FN est en berne, et Jean Marie Le Pen quitte la scène politique après avoir constaté le passage d’un braconnier UMP. 

4) La France, elle, se retrouve dans la même situation que lors du coup de tonnerre de Le Pen, le 21 avril 2007, c’était il y a 5 ans exactement.
Comme en avril 2002, un Front républicain doit barrer la route de l’Elysée à la coalition UMP-FN.
 

5) Après avoir torpillé toutes les sensibilités de droite, les incluant dans un UMP plus près de la droite néo-fasciste italienne et des partis nationalistes européens, le champ politique est un paysage de désolation. Pour diriger la France, en cas de victoire de son chef,  la droite UMP devra achever sa Lepénisation. 

6) Le gain de la première manche par le candidat UMP-FN appelle à une mobilisation citoyenne plus importante dans les quartiers populaires, dont les habitants n’ont eu cesse d’être stigmatisés par les discours simplistes et xénophobes. 

7) L’opération de brouillage de pistes du Président de l’UDF, ajouté au machisme ambiant d’électeurs de gauche, a contribué à la démobilisation de l’électorat de gauche. Dans son projet de recentrage, François Bayrou a un piégé même sans le vouloir  la gauche, réussissant à la fixer à un très bas niveau historique. Les dindons de la farce n’auront plus que leurs yeux pour pleurer si le centriste retrouve sa pente naturelle : la Droite

 8) Les traditionnels alliés du Parti socialiste ont payé au prix fort leurs querelles d’ego, et ne fourniront pas un grand réservoir de voix pour la candidate socialiste, Ségolène Royal, qui est contrainte de ratisser large, en direction de l’UDF, pour s’assurer la victoire. 

9) Ségolène Royal réussit un bien meilleur score que celui espéré par ses détracteurs au Parti Socialiste, Michel Rocard, Bernard Kouchner, Claude Allègre et Eric Besson (le nouveau Judas du paysage politique)  

En conclusion: le score du chef de l’UMP-FN est inquiétant pour la France. Aujourd'hui, nous sommes dans une confrontation de deux projets de société  radicalement distincts.
La candidate socialiste, Ségolène Royal travaille pour une France plus juste et solidaire, où la tolérance et l’ouverture d’esprit l’emporteront sur les intérêts claniques et les magouilles financières.
Quant au candidat de l’UMP, son bilan parle de lui-même : destruction du système social français et des principes républicains, balkanisation de la  société selon la couleur de peau, la religion, le niveau de revenu, les affections et autres, politique ultralibérale, brutale, alignement sur les Etats-Unis et Israël…. Le projet de société de Nicolas Särközy est individualiste et inspiré du modèle néo conservateur américain. La France d’après, en cas de victoire de L’UMP-FN, sera la démonstration par l’absurde de l'incompatibilité de son candidat avec les valeurs républicaines.

Sarko a gagné: http://www.dailymotion.com/Balkys/video/x1tnrs_sarko-a-gagne/1

Qu’on ne s’y trompe pas, après le 21 avril 2002, la France vient de revivre un 21 avril bis !!!
A2N 

Dernière mise à jour : ( 28-04-2007 )
 
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Energies propres : l'exemple danois

Les 2, 3 et 4 mai 2005, le Sénat examinera, en deuxième lecture, le projet de loi d'orientation sur l'énergie, adopté par l'Assemblée nationale le 29 mars. La France, en retard dans la production d'électricité par des sources d'énergie renouvelables, est loin, très loin de l'exemple danois.

Les énergies renouvelables (ENR) constituent plus de 20% de l'énergie consommée par les 5,3 millions de Danois; contre seulement 13% en France en 2003. Leur part doit pourtant atteindre 21% à l'horizon 2010, selon les objectifs européens. «La France n'atteindra les 21% fixés par l'Europe que vers 2013», estime Jean-Louis Bal, directeur des énergies renouvelables, des réseaux et des marchés énergétiques à l'Ademe. Déjà en avance sur les directives européennes, «les ENR danoises devraient représenter 29% de la consommation énergétique du pays en 2010», selon le sous-directeur de l'Agence de l'énergie au Danemark, Michel Schilling.

«Dès le premier choc pétrolier, le Danemark s'est tourné vers l'énergie renouvelable, et en particulier vers l'éolien», explique Stig Fugllund, conseiller de l'Ambassade du Danemark. Aujourd'hui, près de 3.100 mégawatts (MW) éoliens sont installés, dont 420 en mer. En France, seuls 405 MW étaient disponibles fin 2004. «On ne va pas dans la bonne direction» commente Jean-Louis Bal. «Le projet de loi d'orientation sur l'énergie (Ploe) place le seuil minimal pour bénéficier de l'obligation d'achat par EDF à 20 MW. Or, la plupart des sites éoliens français oscillent entre 10 et 12 MW!»

L'exemple danois montre pourtant que l'énergie éolienne a un fort potentiel. «Entre 1973 et 2003, les coûts par kilowatts-heure ont été réduits de 75%, passant de seize à quatre centimes d'euro», explique Michel Schilling. Par ailleurs, employant quelque 20.000 personnes au Danemark, cette énergie rapporte. Actuellement «40% des éoliennes construites dans le monde sont danoises», ce qui fait de ce pays le premier exportateur mondial d'éoliennes.
 
De 1994 à 2003, le marché mondial a connu une hausse moyenne annuelle de 28% environ en termes de production électrique, et «d'ici dix ans, on estime que 250.000 MW éoliens seront installés dans le monde, soit cinq fois plus qu'aujourd'hui.» En France, la faiblesse de l'industrie dans le domaine ne permet pas d'être présent sur ce marché de manière significative.
22/04/2005 -le JDLE - par Bertrand Beauté

 


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