Lundi 4 Août 2008 Depuis 2 jours, Marseille est sous alerte caniculaire. 4 ans après rien n’ a changé ! Combien de malaises, accidents ou morts en vue à Marseille et tous centres de rétention confondus? Claire Aymes Présidente Alternative Démocrate
Communiqué du 27 juin 2004
L’été est là. Il fait déjà chaud, très chaud. Pics de pollution et alertes, incendies et restrictions. Comme d’habitude Marseille a chaud, Marseille a soif. Ses environs et tout le département aussi. Branle-bas de combat et conseils à tire-larigot. Les pouvoirs publics se démènent pour la population. Pour toute la population ? Non ! Celle de personnes âgées : c’est la mode qui veut cela, bérézina de l’année dernière oblige. Il perdurera toutefois toujours des îlots où il n’y a apparemment rien à faire. Et dont il ne faut surtout pas parler.
Qui pensera aux enfants des quartiers défavorisés qui ne disposent pas d’un parc ombragé et sécurisé pour jouer et s’ébrouer ? Depuis 3 ans nous réclamons des espaces aménagés pour les enfants du 2è arrondissement avec le Collectif du même nom. Pendant le week-end pascal dernier encore, rue Trinquier (2è arrdt), un petit garçon qui faisait du vélo dans la rue a failli périr sous les roues d’un automobiliste. Euroméditerranée et la municipalité marseillaise n’y trouvent rien à redire depuis 3 ans et achèvent sans scrupules dans le même arrondissement, de construire leurs immeubles de bureaux et leurs parkings.
Qui pensera aux prisonniers en général et aux damnés du tristement célèbre centre de rétention d’Arenc en particulier? Alors que même le bétail sera abreuvé et rafraîchi, on pourrait s’inquiéter du devenir des personnes retenues (parfois à tort) parmi lesquels il n’est pas rare de trouver des enfants en bas âge dans un environnement réputé violent. Pas un député ni autre homme politique à l’horizon qui s’émeuve. Il est vrai que la chasse aux voix n’est plus vraiment ouverte.
Autre population délaissée : les SDF. Qui songe à leur sort ?
Nous rappelons qu’il s’agit là, dans tous ces cas, d’êtres humains et que les secourir est faire acte de charité chrétienne à défaut d’humanité.
J' estime que les pouvoirs publics seraient bien inspirés de veiller et d’agir dès à présent, tant qu’il est encore temps, sur le sort de ces diverses populations non médiatiques avant que de regrettables accidents ne se reproduisent.
Claire Aymes Présidente MEI 13 Vice-présidente nationale aux questions sociales
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