19-04-2024
Accueil arrow Dossiers arrow Environnement arrow Contourner la Loi sur le traitement des déchets
AccueilActuLiensContacts
Menu
Accueil
Elections Européennes 2014
Dossiers
Actualité
Elections
Fil d'actualité
Liens et Pétitions
Recherche
Portrait
Contacts
Administration
Echanges Internet

Contourner la Loi sur le traitement des déchets Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Écrit par Claire AYMES   
24-03-2004
Petit moyen pour contourner la Loi sur le traitement des déchets

Cette Loi fait obligation aux communautés de communes de traiter leurs ordures ménagères sur leur territoire.

Dans sa sagesse, le Législateur, a faite cette obligation avec l'arrière-pensée que si chaque ville doit s'occuper de nettoyer ses déchets, elle fera en sorte qu'il y en ait moins et comme aucune ne veut d'incinérateur, chaque ville trouvera une solution douce et propre pour les éliminer.

Ce n'est pas le cas de la CUMPM qui est un ensemble de 18 mairies dont Marseille.
-Cette communauté est présidée par M. Gaudin. Chacun de ses maires, dont lui même, a refusé qu'un incinérateur brûle leurs ordures chez eux.
- Au bout de 10 ans de refus dans leurs propres murs, ils ont donc décidé, tous ensemble et très charitablement, d'implanter ce cadeau empoisonné chez leur voisin de Fos-sur-Mer.
Ne riez pas, bonnes gens!
Cela aurait pu être chez vous, puisque pour ce faire, il suffit que le sieur Gaudin, achète ou loue sur votre commune, un bout de terrain ...
de ce fait il peut installer un incinérateur sur ce terrain et prétendre qu'il s'agit d'un bout de sa commune, puisque la commune en est le propriétaire.

Remise des 20 000 signatures contre les incinérateurs au sous-Préfet
(de " LesCarottesQuiRefusentDetreCuites" le 12/03/04)
L'Apolitique Garde Prétorienne (AGP) déposera, à la sous-préfecture d'Istres, samedi 13 mars, la somme de toutes les signatures recueillies contre les projets d'incinérateurs à Fos.

par Sam Daiplait le 23 mars 2004


Fac similé de la déclaration lue dans La Provence du 24 mai 2003, en énorme, sur une page entière et dans tout le département :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE, CONSEIL GÉNÉRAL, DÉPARTEMENT DES BOUCHES-DU-RHÔNE

NON A L’INCINÉRATEUR !

Je souhaite exprimer mon opposition résolue à toute forme de traitement des déchets par incinération dans les Bouches-du-Rhône.
Nous ne pouvons tolérer dans notre département le rejet de fumées hautement toxiques contenant de l’oxyde d’azote, du dioxyde de soufre, du monoxyde de carbone, de l’acide chlorhydrique, des poussières, des acides fluorhydriques, des composés organiques, du nickel, de l’arsenic, du cadmium, du mercure, des métaux lourds et des dioxines.
Malgré les filtres, c’est près d’un millier de tonne de tous ces polluants, que les cheminées de l’usine d’incinération actuellement en projet, rejetteront chaque année dans l’atmosphère et qui seront respirés par les habitants de notre département.
Je n’accepterai pas que soient menacés, la santé de nos concitoyens, les grands équilibres écologiques et la qualité de notre patrimoine environnemental.
Depuis le sommet de la Terre à Rio en 1992, les Etats ont pris conscience de la nécessité de réutiliser les matières premières de nos déchets plutôt que de les brûler ou de les jeter.
Depuis plus de 10 ans, tous les pays d’Europe ont mis en œuvre de façon massive deux nouveaux procédés de traitement : le tri et le compostage.
Je veux pour notre région, notre département et Marseille un projet ambitieux de traitement des déchets qui protège les individus et préserve notre environnement.
Je veux un projet fondé sur le tri et le compostage qui soit parmi les meilleurs en Europe !
Nos concitoyens y sont prêts.
Montrons l’exemple afin de contribuer à l’image de qualité que notre Provence présente au monde entier.
Je me battrai pour empêcher l’incinération chez nous.
C’est mon engagement.
Jean-Noël GUERINI
Sénateur – Président du Conseil Général des Bouches-du-Rhône

Sans commentaires...

Claire Aymes
Présidente MEI 13
Vice-présidente nationale aux questions sociales

Dernière mise à jour : ( 05-04-2005 )
 
< Précédent   Suivant >
A la une
Pourquoi pas la France ?


Alors que des pays comme les Etat-Unis, le Canada, l’Australie et l’Europe du Nord sont déjà très avancés dans la performance du zéro déchet, il reste encore beaucoup à faire, en France, pour amorcer la démarche. Les directives européennes existent, mais elles ne sont pas transposées. Une inertie regrettable, car Zéro déchets est une déclinaison concrète du développement durable : il réunit à la fois la protection de l’environnement en réduisant la pression sur les ressources naturelles, il favorise le développement économique par l’émergence d’un nouveau marché et crée de la responsabilité sociale en offrant des gisements d’emplois liés à cette activité.
« zéro décharge » est loin d’être atteint et près de 80% des départements risquent d’être dépassés par les volumes de déchets à traiter d’ici 2010. Deuxième explication : la puissance des lobbies de l’incinération, qui bloquent toute initiative alternative dans le management des déchets et entretiennent l’opacité sur cette activité.
Les incinérateurs, même aux meilleures techniques disponibles, empoisonnent l’air, le sol et l’eau avec des polluants persistants et mortifères.
C’est une approche qui veut qu’au lieu de produire des ordures, on produise des matières premières pour d’autres processus industriels. L’expression « zéro déchet » s’inspire du concept industriel japonais de gestion intégrale de la qualité (ou politique du zéro défaut) qui s’est montré très efficace. Ses objectifs, dont le « zéro défaut », ont amené de surprenantes améliorations des technologies de production. Transposé dans le domaine des ordures ménagères, le Zéro Déchet demande de prêter attention à l’ensemble du cycle de vie des produits. Cela comprend non seulement le recyclage des matériaux, mais aussi la substitution des matériaux polluants non-renouvelables par des alternatives renouvelables.
L’incinération, une technologie coûteuse et polluante, réclame une garantie d’approvisionnement en déchets afin de rembourser les énormes investissements consentis. Par conséquent, les incinérateurs deviennent des obstacles à la transition vers le Zéro Déchet. Une fois que les gouvernements se sont engagés sur la route de l’incinération, ils se condamnent automatiquement à subir cette technologie pour 25 à 30 ans.
Une des premières stratégies formelles Zéro Déchet fut créée en 1995 lorsque la ville de Canberra, en Australie, se fixa un objectif « Zéro déchet d’ici 2010 ». Depuis 1995, le Zéro Déchet a été adopté comme objectif par les pouvoirs publics de Nouvelle Zélande ; du Danemark ; de la ville de Seattle, état de Washington ; des comtés de Del Norte et de Santa Cruz, en Californie ; d’Edmonton et d’Ottawa, respectivement dans les états de l’Alberta et de l’Ontario, ainsi que la Nouvelle-Ecosse, au Canada. Des entreprises se sont également converties au Zéro Déchet : Xerox, Sony, Mitsubishi, IBM, Bell Canada, Kimberley Clark, Hewlett Packard, et Toyota. Les programmes Zéro Déchet mis en œuvre par des collectivités créent des opportunités d’embauche, évitent la perte de ressources dans les décharges et les incinérateurs et stimulent les économies locales.
Vu sous ce jour, le Zéro Déchet n’est pas qu’une politique gouvernementale responsable, c’est aussi une gestion économiquement efficace.

A rticle du 28/01/03 source documents : http://www.greenpeace.fr

 


Réalisation Mamboléo et www.mambopl.com
© 2024 Claire AYMES
Joomla! est un logiciel libre distribué sous licence GNU/GPL.