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Elections au Gabon : Il est temps d’arrêter ce bal de faux-culs politiques Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Écrit par Alternative Démocrate   
05-09-2009
Alternative Démocrate regrette profondément que la politique de la France envers le Gabon reste celle de la françafrique en niant les désirs légitimes du peuple gabonais.
Les moins cyniques reconnaissent à voix basse un coup d’état électoral et les yeux se tournent vers le Président de la République protecteur d’un certain Robert Bourgi secondé par Bernard Kouchner.

La France doit-elle imposer à un pays un chef d’état dont il ne veut pas sans égards pour la vie des ressortissants français qui vivent dans ce pays?
En vertu de quoi, de la Françafrique?
La Françafrique ne représente pas le peuple français mais seulement quelques intérêts particuliers.

L’occident en général et la France en particulier pillent depuis très longtemps les richesses des pays du tiers-monde, au nom de leur industrie, de leur économie et de leurs finances sous le couvert parfois fort pratique de l’Humanitaire.
Cela est un secret de polichinelle.

Au lieu de se ressaisir et de profiter de l’occasion de se racheter aux yeux de l’opinion publique africaine et internationale, en établissant une coopération bilatérale juste et équitable, voilà que patatras, les vieilles méthodes de la Françafrique resurgissent.
Pourquoi la France choisit-elle de couvrir, en le niant, le coup de force électoral au Gabon, organisé selon diverses sources gabonaises par Robert Bourgi, qui s’est déjà tristement illustré en RDC (l’ex Zaïre) auprès du maréchal Mobutu et qui, malgré ses échecs, a recommencé au Gabon ?

Lorsque le gouvernement français, ainsi qu’Ali Bongo, appellent hypocritement au respect des voies légales de contestation des résultats, ils devraient alors laisser les autres candidats faire valoir leurs recours devant des institutions de recours fonctionnant de façon indépendante, démocratique et transparente.
Cela n’est pas le cas de la cour constitutionnelle gabonaise actuelle, qui n’est pas davantage indépendante que l’était la CENAP (commission électorale).

Non, les gabonais ne sont pas de grands enfants attendant de la France de savoir ce qu’il leur faut.
Ils aspirent à faire leurs bons ou mauvais choix ainsi que la France l’a fait en son temps, notamment en refusant la monarchie pour les valeurs de liberté et de démocratie dans une république après la révolution de 1789.
Et le peuple gabonais a le droit de faire ses choix sans que la France n’y mette son grain de barbouzerie de manière aussi humiliante qu’insultante.
Alternative Démocrate le rappelle, pour ceux qui semblent l'avoir oublié: le désespoir et l’humiliation sont le terreau de la violence et de toutes les formes d’extrémismes.

 Alternative Démocrate regrette autant les violences qui sont exercées sur les ressortissants français vivant au Gabon qu’elle déplore profondément les morts gabonais qui résultent directement d’une politique extérieure manifestement colonialiste du gouvernement français.
 

Alternative Démocrate regrette profondément que la France ne tire toujours pas de leçons des désastres du Rwanda, de la Côte d’Ivoire et de la RDCongo, et dans le souci de désamorcer une crise qui s’annonce très préjudiciables pour tous au vu des signaux inquiétants envoyés çà et là, l’opposition menaçant de former un gouvernement parallèle et d’appeler à la désobéissance civile,
Alternative Démocrate conseille humblement au  président Nicolas Sarkozy de ne pas ignorer la saine et légitime colère du peuple gabonais poussé à bout après un coup d'État électoral et militaire.


 Alternative Démocrate soutient la lettre envoyée par Mme Odile Biyidi présidente de l’association SURVIE aux députés de l’assemblée nationale françaisehttp://survie.org 
Claire Aymes, présidente Alternative Démocrate 
Dernière mise à jour : ( 05-12-2011 )
 
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A la une
La rade de Marseille menacée par la pollution


Depuis le 1er Février 2003, les Houillères du Centre Midi ont mis en panne les cages des puits et interdisent aux mineurs de descendre et de mettre en sécurité les installations.
11 stations intermédiaires de pompage se sont déjà arrêtées et des galeries se remplissent.
Par voie de conséquence, la mine se noie !

Il n’y a plus de visites obligatoires de sécurité et il est impossible de savoir si les capteurs, de grisou ou autres, fonctionnent.
Or, la galerie de la mer, une galerie de 14 km qui part du puits Gérard à Mimet, débouche dans les eaux du port de Marseille, près de l’Estaque.
Il est à noter que c’est là que Saint-Louis Sucre et la Somedith pompent l’eau pour leur production.
Quel va être l’avenir de ces entreprises puisque c’est par cette voie que s’écouleront toutes les eaux polluées si rien n’est très vite fait pour que l’ennoyage en cours ne devienne irréversible.
Les pollutions qui sont à craindre :
1) D’après les experts, les milliers de mètres cube qui se déverseront quotidiennement à Marseille seront fortement colorées par l’oxydation des sols et les métaux utilisés pour le maintien des galeries. Il y en a pour des décennies.
C’est ce qui se passe déjà dans les Cévennes au puits Destival fermé depuis 1993.
2) Si l’ »ennoyage » en cours se poursuivait, grâce à la collusion de fait entre services d’état (Préfecture et DRIRE) et les Charbonnages de France, d’autres conséquences seraient encore plus redoutables :
il reste en effet au fond, des dizaines d’engins miniers, des moteurs, des systèmes hydrauliques et électriques, des tonnes d’huile, des métaux lourds.
3) On vient également d’apprendre qu’il y a quelques années, de nombreux fûts suspects avaient été descendus au fond et murés dans des galeries abandonnées ; au moment même où la centrale de Gardanne, d’où venaient ces fûts, vidangeait le pyralène de ses vieux transformateurs !

En anticipant de 3 ans la fermeture de la mine de Gardanne, et en le faisant de la manière la plus brutale et expéditive, le gouvernement (« actionnaire unique »)et Charbonnages de France massacrent l’emploi et l’environnement.
Le Mouvement Ecologiste Indépendant (MEI) demande les raisons d’une telle prise de risque ? Des experts indépendants doivent continuer d’ étudier toutes les conséquences de l’ennoyage de la mine, accéder au fond et poursuivre les recherches en cours .
Il y a urgence à exiger maintenant des explications : la disparition juridique des Houillères du Centre Midi (prévue en 2004) et de Charbonnages de France pourrait intervenir avant que la pollution et autres conséquences environnementales de cette décision ne soient « trop » visibles.

Claire AYMES
Présidente MEI 13

 


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