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ZERO DECHETS: Pourquoi pas la France ? Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Écrit par Claire AYMES   
28-01-2003
Pourquoi pas la France ?


Alors que des pays comme les Etat-Unis, le Canada, l’Australie et l’Europe du Nord sont déjà très avancés dans la performance du zéro déchet, il reste encore beaucoup à faire, en France, pour amorcer la démarche. Les directives européennes existent, mais elles ne sont pas transposées. Une inertie regrettable, car Zéro déchets est une déclinaison concrète du développement durable : il réunit à la fois la protection de l’environnement en réduisant la pression sur les ressources naturelles, il favorise le développement économique par l’émergence d’un nouveau marché et crée de la responsabilité sociale en offrant des gisements d’emplois liés à cette activité.
« zéro décharge » est loin d’être atteint et près de 80% des départements risquent d’être dépassés par les volumes de déchets à traiter d’ici 2010. Deuxième explication : la puissance des lobbies de l’incinération, qui bloquent toute initiative alternative dans le management des déchets et entretiennent l’opacité sur cette activité.
Les incinérateurs, même aux meilleures techniques disponibles, empoisonnent l’air, le sol et l’eau avec des polluants persistants et mortifères.
C’est une approche qui veut qu’au lieu de produire des ordures, on produise des matières premières pour d’autres processus industriels. L’expression « zéro déchet » s’inspire du concept industriel japonais de gestion intégrale de la qualité (ou politique du zéro défaut) qui s’est montré très efficace. Ses objectifs, dont le « zéro défaut », ont amené de surprenantes améliorations des technologies de production. Transposé dans le domaine des ordures ménagères, le Zéro Déchet demande de prêter attention à l’ensemble du cycle de vie des produits. Cela comprend non seulement le recyclage des matériaux, mais aussi la substitution des matériaux polluants non-renouvelables par des alternatives renouvelables.
L’incinération, une technologie coûteuse et polluante, réclame une garantie d’approvisionnement en déchets afin de rembourser les énormes investissements consentis. Par conséquent, les incinérateurs deviennent des obstacles à la transition vers le Zéro Déchet. Une fois que les gouvernements se sont engagés sur la route de l’incinération, ils se condamnent automatiquement à subir cette technologie pour 25 à 30 ans.
Une des premières stratégies formelles Zéro Déchet fut créée en 1995 lorsque la ville de Canberra, en Australie, se fixa un objectif « Zéro déchet d’ici 2010 ». Depuis 1995, le Zéro Déchet a été adopté comme objectif par les pouvoirs publics de Nouvelle Zélande ; du Danemark ; de la ville de Seattle, état de Washington ; des comtés de Del Norte et de Santa Cruz, en Californie ; d’Edmonton et d’Ottawa, respectivement dans les états de l’Alberta et de l’Ontario, ainsi que la Nouvelle-Ecosse, au Canada. Des entreprises se sont également converties au Zéro Déchet : Xerox, Sony, Mitsubishi, IBM, Bell Canada, Kimberley Clark, Hewlett Packard, et Toyota. Les programmes Zéro Déchet mis en œuvre par des collectivités créent des opportunités d’embauche, évitent la perte de ressources dans les décharges et les incinérateurs et stimulent les économies locales.
Vu sous ce jour, le Zéro Déchet n’est pas qu’une politique gouvernementale responsable, c’est aussi une gestion économiquement efficace.

A rticle du 28/01/03 source documents : http://www.greenpeace.fr

Dernière mise à jour : ( 05-04-2005 )
 
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A la une
Réaction à l’éditorial de Gilles Dauxerre

Directeur de la Rédaction La Provence

M. Dauxerre,
En réaction à votre éditorial du 10 septembre 2005 intitulé « Le feu et l’eau » dont j’ai apprécié la sobriété et la concision, permettez-moi de vous faire part des mes observations d’écologiste sur un aspect que vous n’avez pas abordé.

Cet ouragan, dont le parcours a suivi comme par hasard le chemin le plus destructeur est significatif des errances écologiques actuelles dans la mesure où cette fois c'est la Nature qui par un phénomène naturel a frappé la puissante et redoutée Amérique.
Depuis plusieurs jours que l’ouragan Katrina a frappé le sud des Etats-Unis, je n’ai pas lu une ligne sur le lien entre le réchauffement climatique et l’augmentation de la force des ouragans, phénomènes dont la force résulte directement du mode de vie de ses victimes. Pourtant ce lien existe bel et bien.

A la différence du tsunami, dont l’origine est 100% naturelle, même si l’énormité de ses conséquences tient beaucoup de activités humaines, par exemple la suppression des mangroves-, l’homme est pour beaucoup responsable de la montée en puissance des cyclones.
 
Au dire des experts, pour qu’une simple tempête se transforme en ouragan ou en cyclone, il faut des conditions précises, parmi lesquelles une température de la mer supérieure à 26°C.
Le réchauffement climatique favorise ces conditions qui sont déjà remplies et qui le seront à l'avenir de plus en plus.
 
Si le protocole de Kyoto, premier pas dans la lutte contre le réchauffement climatique, reste trop timoré et très insuffisant car il faudrait diminuer les émissions de gaz à effet de serre de 60 à 80%, et qu’il ne prévoit que 5% environ de diminution pour 34 pays, qui n’incluent ni les Etats-Unis (premier pollueur), ni la Chine (deuxième et futur premier pollueur), ni l’Inde, il a toutefois le mérite d’exister.
Pourtant malgré le fait que ces phénomènes violents vont bien évidemment devenir plus nombreux et plutôt que de le reconnaître,
M. Bush qui constitue à lui tout seul le pire cyclone qui se soit jamais abattu sur les Etats-Unis, a justifié sa non ratification de ce protocole en disant: « le niveau de vie des américains n’est pas négociable ».
Au vu des dernières actualités, il serait intéressant de savoir si le président américain oserait le répéter aux sinistrés du sud des Etats-Unis et au monde entier.

 


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