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Projet ITER Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Écrit par Claire AYMES   
09-02-2004
GUERRE ENTRE L’EUROPE ET LES USA POUR LE REACTEUR ITER.


Un bras de fer coûteux … pour rien ?

L’opinion publique connaît le projet ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor) au travers de l’affrontement entre la France (relayée par l’Europe), et les Etats-Unis d’Amérique, sur le choix du site où sera implanté ce pilote réclamé par les physiciens nucléaires européens, russes et chinois, américains, coréens et japonais. L’Europe propose Cadarache, en Provence, tandis que les américains soutiennent la candidature de Rokkasho-Mura, au Japon. L’appel à l’orgueil national est une vieille ficelle, une fois de plus utilisée pour empêcher l’examen rationnel des avantages et inconvénients d’une expérience à 5 milliards d’euros, dont près de la moitié devra être financée par le « gagnant ».

L’opportunité de se lancer dans cette expérience pharaonique n’a jamais été débattue. On a par contre rappelé que les deux sites en compétition se trouvent à proximité de failles sismiques actives. Cependant, les dangers nucléaires seront relativement faibles puisque les quantités de combustible utilisées (du tritium, isotope radioactif de l’hydrogène) seront limitées.

A quoi servira ITER ? Quand la recherche publique s’enfonce dans la plus grave crise de son existence, et que des études touchant directement à la demande sociétale ne sont plus financées (pour la sécurité sanitaire notamment), des dépenses aussi considérables devraient être justifiées. Or le projet ITER relève de la recherche fondamentale, mais ses promoteurs mettent en avant la perspective de domestication de la fusion nucléaire pour fournir à l’humanité une source d’énergie inépuisable. C’est un formidable appât pour les décideurs et l’opinion, qui prennent conscience du prochain épuisement des sources d’énergie exploitées jusqu’à présent.

Il n’est pas sur que nous puissions jamais mettre en boite l’énergie qui fait briller le soleil. Pour y parvenir, il faudrait réussir à produire un plasma assez dense, à le chauffer à 100 millions de degrés au moins, pendant un temps suffisamment long. Aucun « chaudron » existant ou en projet (ITER y compris) ne satisfait, même de loin, à ces trois conditions. C’est pourquoi, comme l’a rappelé Robert Dautray, ancien haut-commissaire à l’énergie atomique, « la fusion ne peut pas encore être comptée avec certitude parmi les sources industrielles d’énergie ». Le mythe de la fusion a remplacé le mythe de la surgénération : rappelons que les promesses non tenues du réacteur à neutrons rapides Superphénix ont coûté une cinquantaine de milliards de francs …

La fusion nucléaire contrôlée serait de surcroît pour l’humanité un cadeau empoisonné. Disposer d’une ressource d’énergie inépuisable et bon marché ne pourrait qu’encourager le gaspillage effréné des matières premières et des autres ressources, et donc aggraver la crise écologique planétaire. Notre situation exige un changement d’organisation économique déconnectant développement et consommation énergétique, et non une fuite en avant techno-scientiste.

La recherche doit servir en priorité à aider l’humanité à habiter durablement sa planète. Les crédits étant une ressource rare, doivent être affectés en priorité à cet objectif vital. ITER, qui n’est qu’une étape sur un chemin finissant en impasse (que la fusion contrôlée soit un jour atteinte ou non) ne répond pas à cette exigence. C’est pourquoi les écologistes indépendants ne s’associent pas au chauvinisme en vogue sur ce sujet, et seraient heureux que le site de Cadarache ne soit finalement pas retenu !

Michel LAVAL
Vice-président national à l’Environnement.

Claire Aymes
Présidente MEI 13
Vice-présidente nationale aux questions sociales

Dernière mise à jour : ( 05-04-2005 )
 
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A la une
Petit moyen pour contourner la Loi sur le traitement des déchets

Cette Loi fait obligation aux communautés de communes de traiter leurs ordures ménagères sur leur territoire.

Dans sa sagesse, le Législateur, a faite cette obligation avec l'arrière-pensée que si chaque ville doit s'occuper de nettoyer ses déchets, elle fera en sorte qu'il y en ait moins et comme aucune ne veut d'incinérateur, chaque ville trouvera une solution douce et propre pour les éliminer.

Ce n'est pas le cas de la CUMPM qui est un ensemble de 18 mairies dont Marseille.
-Cette communauté est présidée par M. Gaudin. Chacun de ses maires, dont lui même, a refusé qu'un incinérateur brûle leurs ordures chez eux.
- Au bout de 10 ans de refus dans leurs propres murs, ils ont donc décidé, tous ensemble et très charitablement, d'implanter ce cadeau empoisonné chez leur voisin de Fos-sur-Mer.
Ne riez pas, bonnes gens!
Cela aurait pu être chez vous, puisque pour ce faire, il suffit que le sieur Gaudin, achète ou loue sur votre commune, un bout de terrain ...
de ce fait il peut installer un incinérateur sur ce terrain et prétendre qu'il s'agit d'un bout de sa commune, puisque la commune en est le propriétaire.

Remise des 20 000 signatures contre les incinérateurs au sous-Préfet
(de " LesCarottesQuiRefusentDetreCuites" le 12/03/04)
L'Apolitique Garde Prétorienne (AGP) déposera, à la sous-préfecture d'Istres, samedi 13 mars, la somme de toutes les signatures recueillies contre les projets d'incinérateurs à Fos.

par Sam Daiplait le 23 mars 2004


Fac similé de la déclaration lue dans La Provence du 24 mai 2003, en énorme, sur une page entière et dans tout le département :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE, CONSEIL GÉNÉRAL, DÉPARTEMENT DES BOUCHES-DU-RHÔNE

NON A L’INCINÉRATEUR !

Je souhaite exprimer mon opposition résolue à toute forme de traitement des déchets par incinération dans les Bouches-du-Rhône.
Nous ne pouvons tolérer dans notre département le rejet de fumées hautement toxiques contenant de l’oxyde d’azote, du dioxyde de soufre, du monoxyde de carbone, de l’acide chlorhydrique, des poussières, des acides fluorhydriques, des composés organiques, du nickel, de l’arsenic, du cadmium, du mercure, des métaux lourds et des dioxines.
Malgré les filtres, c’est près d’un millier de tonne de tous ces polluants, que les cheminées de l’usine d’incinération actuellement en projet, rejetteront chaque année dans l’atmosphère et qui seront respirés par les habitants de notre département.
Je n’accepterai pas que soient menacés, la santé de nos concitoyens, les grands équilibres écologiques et la qualité de notre patrimoine environnemental.
Depuis le sommet de la Terre à Rio en 1992, les Etats ont pris conscience de la nécessité de réutiliser les matières premières de nos déchets plutôt que de les brûler ou de les jeter.
Depuis plus de 10 ans, tous les pays d’Europe ont mis en œuvre de façon massive deux nouveaux procédés de traitement : le tri et le compostage.
Je veux pour notre région, notre département et Marseille un projet ambitieux de traitement des déchets qui protège les individus et préserve notre environnement.
Je veux un projet fondé sur le tri et le compostage qui soit parmi les meilleurs en Europe !
Nos concitoyens y sont prêts.
Montrons l’exemple afin de contribuer à l’image de qualité que notre Provence présente au monde entier.
Je me battrai pour empêcher l’incinération chez nous.
C’est mon engagement.
Jean-Noël GUERINI
Sénateur – Président du Conseil Général des Bouches-du-Rhône

Sans commentaires...

Claire Aymes
Présidente MEI 13
Vice-présidente nationale aux questions sociales

 


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