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Grande distribution:Lettre ouverte aux députés des bdr Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Écrit par Claire AYMES   
13-12-2004
Pour les grands aménageurs, le Père Noël passe avant l’heure !


Bien que les faits aient déjà été dénoncés par le Canard Enchaîné du 14 avril 1999, le Premier Ministre a estimé qu’il faut encore légiférer pour protéger les nombreux aménageurs ou constructeurs face aux difficultés contentieuses qu’ils rencontrent de plus en plus fréquemment avec les contestations des autorisations d’urbanisme.
Pour cela il a installé par lettre mission du 29 juin 2004 un groupe de travail sur la sécurité juridique des autorisations d’urbanisme.
Notre département où la grande distribution (toutes enseignes confondues) s’est implantée illégalement sur certaines communes, est en première ligne. Exemples :
1) sans permis de construire :jardinerie Carrefour Vitrolles
2) sans autorisation de la CDEC : Leclerc Plan de Campagne
3) malgré des refus de permis de construire : Hypermédia Vitrolles
4) malgré des refus de la CDEC : Liourat Cigales Vitrolles
D’autres enseignes sont concernées à Saint-Victoret et Martigues.

Sur le site du Gouvernement, les élus, services et professionnels sont invités à donner leur avis sous la forme de réponse à une grille-questionnaire.

A la lecture de ce questionnaire les tendances qui ressortent paraissent extrêmement inquiétantes, à savoir :

1. La régularisation des constructions irrégulières (amnistie générale des fraudes en tout genre).
2. Prorogation de la validité des permis de construire en cas de recours des tiers.
3. et d’autres adaptations majeures….

Le Mouvement Ecologiste Indépendant des Bouches du Rhône trouve regrettable qu’aucune question n’ait été formulée pour que les tiers puissent s’exprimer sur les conséquences de certaines constructions souvent irrégulières des grandes surfaces, sur l’appauvrissement des centres villes, la disparition des catégories socioprofessionnelles que sont les commerçants de proximité et les artisans acteurs du développement durable.

Les nombreux exemples démontrent que les grands groupes responsables de constructions irrégulières échappent à tout contrôle, tout jugement, toute sanction parce qu’ils sont surprotégés. Amoindrir le droit des tiers, c’est amputer une démocratie qui est déjà à l’agonie.

Le Mouvement Ecologiste Indépendant des Bouches du Rhône apporte son entier soutien à l’association

En Toute Franchise,

1) s’oppose à la légalisation en catimini des infractions des grands groupes, réclame que soit jugé la légalité des permis de construire et le caractère licite des surfaces exploitées.

2) demande aux parlementaires des Bouches du Rhône qui ont tous reçu la lettre de protestation d’En Toute Franchise, de ne pas s’associer à une action perfide en votant un texte scélérat qui légalisera les ravages de la grande distribution sur la vie économique et sociale tout en remettant en question l’application de la loi littoral.

En vous en souhaitant bonne réception,
Bien sincèrement,
Contact : Rose-Marie ALLEGRET, Spécialiste Urbanisme et Urbanisme commercial : 06 10 67 16 40
Claire Aymes, Présidente MEI 13
Vice-présidente nationale aux questions sociales
Le Mouvement Ecologiste Indépendant des Bouches du Rhône

Dernière mise à jour : ( 12-06-2005 )
 
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Pourquoi pas la France ?


Alors que des pays comme les Etat-Unis, le Canada, l’Australie et l’Europe du Nord sont déjà très avancés dans la performance du zéro déchet, il reste encore beaucoup à faire, en France, pour amorcer la démarche. Les directives européennes existent, mais elles ne sont pas transposées. Une inertie regrettable, car Zéro déchets est une déclinaison concrète du développement durable : il réunit à la fois la protection de l’environnement en réduisant la pression sur les ressources naturelles, il favorise le développement économique par l’émergence d’un nouveau marché et crée de la responsabilité sociale en offrant des gisements d’emplois liés à cette activité.
« zéro décharge » est loin d’être atteint et près de 80% des départements risquent d’être dépassés par les volumes de déchets à traiter d’ici 2010. Deuxième explication : la puissance des lobbies de l’incinération, qui bloquent toute initiative alternative dans le management des déchets et entretiennent l’opacité sur cette activité.
Les incinérateurs, même aux meilleures techniques disponibles, empoisonnent l’air, le sol et l’eau avec des polluants persistants et mortifères.
C’est une approche qui veut qu’au lieu de produire des ordures, on produise des matières premières pour d’autres processus industriels. L’expression « zéro déchet » s’inspire du concept industriel japonais de gestion intégrale de la qualité (ou politique du zéro défaut) qui s’est montré très efficace. Ses objectifs, dont le « zéro défaut », ont amené de surprenantes améliorations des technologies de production. Transposé dans le domaine des ordures ménagères, le Zéro Déchet demande de prêter attention à l’ensemble du cycle de vie des produits. Cela comprend non seulement le recyclage des matériaux, mais aussi la substitution des matériaux polluants non-renouvelables par des alternatives renouvelables.
L’incinération, une technologie coûteuse et polluante, réclame une garantie d’approvisionnement en déchets afin de rembourser les énormes investissements consentis. Par conséquent, les incinérateurs deviennent des obstacles à la transition vers le Zéro Déchet. Une fois que les gouvernements se sont engagés sur la route de l’incinération, ils se condamnent automatiquement à subir cette technologie pour 25 à 30 ans.
Une des premières stratégies formelles Zéro Déchet fut créée en 1995 lorsque la ville de Canberra, en Australie, se fixa un objectif « Zéro déchet d’ici 2010 ». Depuis 1995, le Zéro Déchet a été adopté comme objectif par les pouvoirs publics de Nouvelle Zélande ; du Danemark ; de la ville de Seattle, état de Washington ; des comtés de Del Norte et de Santa Cruz, en Californie ; d’Edmonton et d’Ottawa, respectivement dans les états de l’Alberta et de l’Ontario, ainsi que la Nouvelle-Ecosse, au Canada. Des entreprises se sont également converties au Zéro Déchet : Xerox, Sony, Mitsubishi, IBM, Bell Canada, Kimberley Clark, Hewlett Packard, et Toyota. Les programmes Zéro Déchet mis en œuvre par des collectivités créent des opportunités d’embauche, évitent la perte de ressources dans les décharges et les incinérateurs et stimulent les économies locales.
Vu sous ce jour, le Zéro Déchet n’est pas qu’une politique gouvernementale responsable, c’est aussi une gestion économiquement efficace.

A rticle du 28/01/03 source documents : http://www.greenpeace.fr

 


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