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Témoignage d'un ami de 30 ans Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Écrit par Claire AYMES   
21-09-2004
Auguste H,                                                                                         Le Mans, le 21 septembre 2004.
33 rue…..72          LE MANS

Membre du Conseil national
tél. / fax : 02….
courriel : aug….

Cher Président, cher Antoine,

Tout d’abord, merci pour ton petit mot sur la carte adressée pendant les Journées d’été, accompagné d’une quinzaine de signatures que je n’ai pas pu toutes identifier. Cette année, il ne nous était pas possible de nous joindre à vous.


Je t’adresse ce courrier pour te faire part de mes impressions.
Si le MEI a connu pendant ses dix années d’existence des moments forts, parfois chaleureux, il a aussi été secoué par des crises diverses, souvent pénibles ; mais la situation actuelle présente un caractère de gravité maximum.
Vous m’aviez fait l’honneur de me proposer comme médiateur pour ce qui concerne la remise en cause de la région PACA : après avoir entendu les personnes concernées, j’ai tenté de rendre des conclusions les plus objectives qui soient.
Antoine, tu m’avais aussi demandé de participer à la médiation concernant le différend financier, toujours en région PACA, et je t’avais répondu que la démarche précédente me suffisait.
J’ai été tenu au courant du flou financier entre Patrice MIRAN et le MEI. Lors de ces dernières Journées d’été, à la suite d’une motion que tu as proposée et qui a obtenu la majorité (avec une trop faible représentation du Conseil national), certains semblent croire que la page est tournée. Par ce vote donc, Patrice MIRAN a été blanchi de tout soupçon.


Cela revient à dire que les arguments de Rose-Marie ALLEGRET et de Claire AYMES sont erronés : il faudrait le prouver.
Patrice MIRAN a touché de l’argent (plus de 200 000 francs), personnellement, selon des moyens “ détournés ”, à la suite de l’impression de documents dont les montants ont été facturés par deux entreprises, remboursés par l’État puis récupérés par Patrice MIRAN.
 Antoine, tu as fait preuve de légèreté, ta responsabilité est désormais engagée. Avant que d’éventuelles procédures judiciaires soient entreprises, lesquelles seraient compromettantes pour l’avenir de notre mouvement, je propose la démarche suivante :
                Il est indispensable d’obtenir :
- un audit sur la comptabilité et les justificatifs présentés par Patrice MIRAN,
- un audit sur la comptabilité 2001 du MEI pour vérifier que le MEI (national) n’a pas été impliqué dans ce montage apparemment “ douteux ”.


Même si cela a un coût, c’est nécessaire et urgent. Cela concerne la crédibilité de notre mouvement, et il serait souhaitable de préserver  ton crédit d’intégrité.
Je t’invite à croire à mes amicales salutations.


NB : J’adresse ce courrier aux membres du bureau et ultérieurement je présenterai ma proposition aux membres du Conseil national.
Dernière mise à jour : ( 08-04-2005 )
 
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Pourquoi pas la France ?


Alors que des pays comme les Etat-Unis, le Canada, l’Australie et l’Europe du Nord sont déjà très avancés dans la performance du zéro déchet, il reste encore beaucoup à faire, en France, pour amorcer la démarche. Les directives européennes existent, mais elles ne sont pas transposées. Une inertie regrettable, car Zéro déchets est une déclinaison concrète du développement durable : il réunit à la fois la protection de l’environnement en réduisant la pression sur les ressources naturelles, il favorise le développement économique par l’émergence d’un nouveau marché et crée de la responsabilité sociale en offrant des gisements d’emplois liés à cette activité.
« zéro décharge » est loin d’être atteint et près de 80% des départements risquent d’être dépassés par les volumes de déchets à traiter d’ici 2010. Deuxième explication : la puissance des lobbies de l’incinération, qui bloquent toute initiative alternative dans le management des déchets et entretiennent l’opacité sur cette activité.
Les incinérateurs, même aux meilleures techniques disponibles, empoisonnent l’air, le sol et l’eau avec des polluants persistants et mortifères.
C’est une approche qui veut qu’au lieu de produire des ordures, on produise des matières premières pour d’autres processus industriels. L’expression « zéro déchet » s’inspire du concept industriel japonais de gestion intégrale de la qualité (ou politique du zéro défaut) qui s’est montré très efficace. Ses objectifs, dont le « zéro défaut », ont amené de surprenantes améliorations des technologies de production. Transposé dans le domaine des ordures ménagères, le Zéro Déchet demande de prêter attention à l’ensemble du cycle de vie des produits. Cela comprend non seulement le recyclage des matériaux, mais aussi la substitution des matériaux polluants non-renouvelables par des alternatives renouvelables.
L’incinération, une technologie coûteuse et polluante, réclame une garantie d’approvisionnement en déchets afin de rembourser les énormes investissements consentis. Par conséquent, les incinérateurs deviennent des obstacles à la transition vers le Zéro Déchet. Une fois que les gouvernements se sont engagés sur la route de l’incinération, ils se condamnent automatiquement à subir cette technologie pour 25 à 30 ans.
Une des premières stratégies formelles Zéro Déchet fut créée en 1995 lorsque la ville de Canberra, en Australie, se fixa un objectif « Zéro déchet d’ici 2010 ». Depuis 1995, le Zéro Déchet a été adopté comme objectif par les pouvoirs publics de Nouvelle Zélande ; du Danemark ; de la ville de Seattle, état de Washington ; des comtés de Del Norte et de Santa Cruz, en Californie ; d’Edmonton et d’Ottawa, respectivement dans les états de l’Alberta et de l’Ontario, ainsi que la Nouvelle-Ecosse, au Canada. Des entreprises se sont également converties au Zéro Déchet : Xerox, Sony, Mitsubishi, IBM, Bell Canada, Kimberley Clark, Hewlett Packard, et Toyota. Les programmes Zéro Déchet mis en œuvre par des collectivités créent des opportunités d’embauche, évitent la perte de ressources dans les décharges et les incinérateurs et stimulent les économies locales.
Vu sous ce jour, le Zéro Déchet n’est pas qu’une politique gouvernementale responsable, c’est aussi une gestion économiquement efficace.

A rticle du 28/01/03 source documents : http://www.greenpeace.fr

 


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