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Entre Paradis et Enfer Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Écrit par Claire AYMES   
09-04-2005
  François Hollande meurt accidentellement. Il est accueilli au Paradis par Saint Pierre qui lui dit :
   « Bienvenue. Cependant, nous devons régler un petit problème. Nous  voyons si rarement des chefs de parti, ici, que nous ne sommes pas certains de ce que nous devons faire de toi. Le Grand Patron veut que tu passes un jour en Enfer et un jour au Paradis. Tu devras ensuite choisir l'endroit où tu voudras passer l'éternité ».
   « Mais j'ai déjà décidé, je veux rester au Paradis. »
   « Je regrette, mais nous avons nos règlements. »

  Saint-pierre conduit François Hollande vers un ascenseur qui le conduit en Enfer. Quand la porte s'ouvre, il se retrouve sur un magnifique terrain de golf tout vert, le soleil brille dans un ciel sans nuages et il y fait un parfait 25 degrés. Au loin se profile un superbe club house. A l'avant de l'édifice se trouvent son papa ainsi que Guy Mollet, Charles Hernu et le promeneur du Champ de mars.  Une grande partie de la droite est là aussi ; tous ces beaux personnages s'amusent, heureux et habillés de façon élégante et décontractée (Dior, Versace, Armani, etc.). Ils accourent à sa rencontre, l'embrassent et se mettent à brasser leurs souvenirs d'antan et leurs débats homériques (ha  ! ha !). Ils jouent une partie de golf amicale et dînent au homard et au caviar.   Le Diable offre même une consommation glacée.
 
  « Bois donc cette Margarita et relaxe un peu, François ! »
   « Euh, ben, je ne peux plus boire, j'ai fait un serment... »
  « Voyons, mon garçon, c'est l'Enfer ici. Tu peux boire et manger tout ce que tu veux sans t’inquiéter. À partir de maintenant, ça ne peut qu'aller de mieux en mieux !»
 
  François Hollande boit son cocktail et commence à trouver le Diable  sympathique. Il est gentil, raconte de bonnes blagues, aime aussi jouer de bons tours, etc. Ils s'amusent tellement qu'ils ne voient pas le  temps passer. Arrive pourtant l'heure de partir. Tous ses amis le serrent dans leurs bras et François Hollande prend l'ascenseur qui monte vers le Ciel.
 
  Saint-Pierre l'attend à la sortie.
   « C'est maintenant le temps de visiter le Ciel », lui dit le vieil homme, en ouvrant la porte du Paradis.
 
  Pendant 24 heures, François Hollande doit frayer avec Jean Moulin, Jean Jaurès, De Gaulle et toute une confrérie de gens bienveillants qui  conversent de sujets beaucoup plus intéressants que l'argent et qui se  traitent l'un l'autre avec courtoisie. Pas un seul mauvais coup ou une seule blague cochonne ; pas de « club house » mirobolant mais un resto ordinaire. Etant donné que ces gens sont tous pauvres, il ne rencontre aucune  connaissance, et il n'est pas reconnu comme quelqu'un d'important ou de spécial ! Pire ! Jésus est une espèce de hippie, un hurluberlu qui ne parle que de « paix éternelle » et ne cesse de répéter ses insipides  rengaines : « Chasser les marchands du Temple », « il sera plus difficile à un riche d'entrer dans mon royaume qu'à un chameau de passer  par le chas d'une aiguille », etc.

La journée terminée, Saint Pierre revient...
  « Alors, François, tu dois maintenant choisir ».
 
François Hollande réfléchit pendant une minute et répond :
  « Bien, je n'aurais jamais pensé faire ce choix... Hum !.. Bon, je trouve le Paradis « intéressant », mais néanmoins je crois que je serais plus à l'aise en Enfer avec mes amis ».
 
  Saint-Pierre l'escorte alors jusqu'à l'ascenseur et François Hollande redescend jusqu'en Enfer.
 
  Quand les portes s'ouvrent, il se retrouve au beau milieu d'une grande  plaine brûlée et stérile, couverte de vidanges et de déchets toxiques  industriels.  Il est horrifié d'apercevoir tous ses amis, en guenilles et enchaînés  tous ensemble, qui ramassent des déchets pour les mettre dans des grands sacs noirs. Ils gémissent de douleur, se plaignant de leur supplice, leurs mains et leurs visages noirs de saleté.
 
  Le Diable s'amène, mettant son bras velu et puant autour des épaules du nouveau.
   « Je ne comprends pas, balbutie François Hollande en état de choc,  lorsque j'étais ici hier, il y avait un terrain de golf et un « club house » ; nous avons mangé du homard et du caviar et nous nous sommes soûlé. On s'est envoyé en l'air comme des lapins et on s'est tous  follement amusés. Maintenant, je ne vois qu'un désert rempli   d'immondices et tout le monde a l'air misérable. »
 
  Le Diable le regarde, lui sourit sournoisement et lui susurre à l'oreille
  « Hier nous étions en campagne électorale ; aujourd'hui, tu as voté pour  nous ! ».
 
TOUT RAPPROCHEMENT AVEC LE REFERENDUM POUR L'EUROPE SERAIT SANS FONDEMENT

Dernière mise à jour : ( 09-06-2005 )
 
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Pourquoi pas la France ?


Alors que des pays comme les Etat-Unis, le Canada, l’Australie et l’Europe du Nord sont déjà très avancés dans la performance du zéro déchet, il reste encore beaucoup à faire, en France, pour amorcer la démarche. Les directives européennes existent, mais elles ne sont pas transposées. Une inertie regrettable, car Zéro déchets est une déclinaison concrète du développement durable : il réunit à la fois la protection de l’environnement en réduisant la pression sur les ressources naturelles, il favorise le développement économique par l’émergence d’un nouveau marché et crée de la responsabilité sociale en offrant des gisements d’emplois liés à cette activité.
« zéro décharge » est loin d’être atteint et près de 80% des départements risquent d’être dépassés par les volumes de déchets à traiter d’ici 2010. Deuxième explication : la puissance des lobbies de l’incinération, qui bloquent toute initiative alternative dans le management des déchets et entretiennent l’opacité sur cette activité.
Les incinérateurs, même aux meilleures techniques disponibles, empoisonnent l’air, le sol et l’eau avec des polluants persistants et mortifères.
C’est une approche qui veut qu’au lieu de produire des ordures, on produise des matières premières pour d’autres processus industriels. L’expression « zéro déchet » s’inspire du concept industriel japonais de gestion intégrale de la qualité (ou politique du zéro défaut) qui s’est montré très efficace. Ses objectifs, dont le « zéro défaut », ont amené de surprenantes améliorations des technologies de production. Transposé dans le domaine des ordures ménagères, le Zéro Déchet demande de prêter attention à l’ensemble du cycle de vie des produits. Cela comprend non seulement le recyclage des matériaux, mais aussi la substitution des matériaux polluants non-renouvelables par des alternatives renouvelables.
L’incinération, une technologie coûteuse et polluante, réclame une garantie d’approvisionnement en déchets afin de rembourser les énormes investissements consentis. Par conséquent, les incinérateurs deviennent des obstacles à la transition vers le Zéro Déchet. Une fois que les gouvernements se sont engagés sur la route de l’incinération, ils se condamnent automatiquement à subir cette technologie pour 25 à 30 ans.
Une des premières stratégies formelles Zéro Déchet fut créée en 1995 lorsque la ville de Canberra, en Australie, se fixa un objectif « Zéro déchet d’ici 2010 ». Depuis 1995, le Zéro Déchet a été adopté comme objectif par les pouvoirs publics de Nouvelle Zélande ; du Danemark ; de la ville de Seattle, état de Washington ; des comtés de Del Norte et de Santa Cruz, en Californie ; d’Edmonton et d’Ottawa, respectivement dans les états de l’Alberta et de l’Ontario, ainsi que la Nouvelle-Ecosse, au Canada. Des entreprises se sont également converties au Zéro Déchet : Xerox, Sony, Mitsubishi, IBM, Bell Canada, Kimberley Clark, Hewlett Packard, et Toyota. Les programmes Zéro Déchet mis en œuvre par des collectivités créent des opportunités d’embauche, évitent la perte de ressources dans les décharges et les incinérateurs et stimulent les économies locales.
Vu sous ce jour, le Zéro Déchet n’est pas qu’une politique gouvernementale responsable, c’est aussi une gestion économiquement efficace.

A rticle du 28/01/03 source documents : http://www.greenpeace.fr

 


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