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le jugement du 04 juin 2002 Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Écrit par Claire AYMES   
04-06-2002
Legislatives 2002 - 3è circonscription de Marseille -

Messieurs:
- Jean Roatta, député sortant (UMP),
- Gabriel MALAUZAT (Socialiste-PRG),
- Jean-Paul NOSTRIANO (PC),
- Yannick LOPEZ (Les Verts)
- Jackie BLANC (FN)


Ont été condamnés le 4 juin 2002 par le Juge des référés :
1) à remettre en état les panneaux d'affichage de la plaignante,
2) de ne plus s'y retrouver sous astreinte de 250 euros par infraction journellement constatée,
3) à payer la somme globale de 1300 euros à la plaignante,
4) aux dépens

LES FAITS

La campagne législative a duré 2 semaines, du 20 mai au 7 juin 2002. Première semaine dévolue à demander téléphoniquement et par mail à mes adversaires de cesser de m’importuner sur mon panneau.

Réponses : insultes et dédain.

Je saisis le juge des référés qui rend un jugement le 04 juin 2002. La campagne prend fin le 7 juin 2002 sans que le trouble ait cessé. Le 09 juin 2002, premier tour des législatives.

Ces candidats ont été condamnés à libérer mes panneaux d’affichage afin que je puisse enfin faire campagne. Mon panneau étant mon seul moyen d’expression.

Jusqu’au dernier jour de la campagne, le trouble a subsisté, un constat et des photos d’huissier faisant foi. Invité à liquider les astreintes, le juge des référés me déboute le 9 décembre 2002, indiquant en substance que je ne peux prouver que les affiches qui ont été journellement collés sur mes panneaux sont postérieures à la décision de justice.


Je fais appel.

Les lois sur la parité destinée à faciliter l'accession des femmes à la politique sont inutiles si par ailleurs, elles ne peuvent s'exprimer pendant la campagne électorale. Photos à l'appui, la candidate du MEI a assisté, impuissante, au saccage de sa campagne et a constaté sur le terrain la violation systématique de la loi et le peu de moyens qu'il existe dans notre pays pour la faire respecter. Les partis politiques les plus puissants du pays, auraient-ils déjà oublié les leçons des élections présidentielles ? La démocratie étant menacée, le seul recours possible a été d'aller devant la justice, c'est à dire que le droit n'a pu s'appliquer pendant la campagne et que cette candidate a été spoliée de son droit d'expression par des partis qui déclarent par ailleurs que dorénavant, ils sont prêts à écouter les doléances du peuple et faire respecter la loi et la sécurité !


Les textes :

Article L51
(Loi nº 90-55 du 15 janvier 1990 art. 2 Journal Officiel du 16 janvier 1990 en vigueur le 1er septembre 1990)
Pendant la durée de la période électorale, dans chaque commune, des emplacements spéciaux sont réservés par l'autorité municipale pour l'apposition des affiches électorales.
Dans chacun de ces emplacements, une surface égale est attribuée à chaque candidat ou à chaque liste de candidats.
Pendant les trois mois précédant le premier jour du mois d'une élection et jusqu'à la date du tour de scrutin où celle-ci est acquise, tout affichage relatif à l'élection, même par affiches timbrées, est interdit en dehors de cet emplacement ou sur l'emplacement réservé aux autres candidats.


Article L52
Si le maire refuse ou néglige de se conformer aux prescriptions de l'article précédent et aux dispositions réglementaires prises pour leur exécution, le préfet doit en assurer immédiatement l'application par lui-même ou par un délégué.
Code de Justice Administrative (Partie législative) (à jour au 15 août 2002)


Art. L.521-2
(inséré par Loi n° 2000-597 du 30 juin 2000 art. 4 et 6 Journal Officiel du 1er juillet 2000 en vigueur le 1er janvier 2001)
Saisi d'une demande en ce sens justifiée par l'urgence, le juge des référés peut ordonner toutes mesures nécessaires à la sauvegarde d'une liberté fondamentale à laquelle une personne morale de droit public ou un organisme de droit privé chargé de la gestion d'un service public aurait porté, dans l'exercice d'un de ses pouvoirs, une atteinte grave et manifestement illégale. Le juge des référés se prononce dans un délai de quarante-huit heures

Dernière mise à jour : ( 17-03-2008 )
 
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Grippe aviaire : Le virus a-t-il muté ?

On nous avait signalé une note du canard Enchainé (semaine du 27 octobre 2005) disant: Le problème viendrait de ce que les autorités publiques refusent de vacciner...les volailles elles-mêmes, ce qui interdirait leur exportation et créerait donc un préjudice économique à la filière.
Plutôt que de débattre de la vaccination d'humains alors que le virus n'est pas encore connu, il s'agirait de se demander pour quelle raison les animaux ne sont pas traités.

Un échange s’en était suivi le 25 octobre 2005 sur le forum Ecologie de Yahoogroups, et Michel Laval à qui nous avions demandé son sentiment  nous avait expliqué ceci :
Les seules transmissions de l'animal à l'homme ont affligé des victimes en contact très étroit avec la volaille vivante.
Et ces personnes n'en ont pas contaminé d'autres.
En fait, on joue sur les mots : le vrai danger est la possibilité d'une recombinaison génétique entre le virus de la grippe aviaire et un virus de grippe humain.
Cette recombinaison peut avoir lieu dans le corps d'un humain, ou dans celui d'un porc (oui, ils se ressemblent beaucoup ....).
Ceci est possible dans les fermes rurales de tradition chinoise, où on élève côte-à-côte des porcs et des volailles.
Ou dans des fermes industrielles intégrées d'Europe occidentale (l'élevage conjoint porc-volailles se pratique beaucoup aux Pays-Bas).
Ou encore dans le corps d'un humain infecté simultanément par les deux virus (argument bien ténu pour pousser à la vaccination anti-grippale des humains).
Il est possible que le nouveau virus, qui ne serait plus alors un virus de grippe aviaire, soit assez virulent et transmissible facilement comme le sont les virus de grippe humaine "traditionnels" qui nous arrivent d'Asie chaque année, dans une nouvelle version.
C'est dans ce cas de figure que surviendrait la pandémie que craignent les autorités sanitaires.
L'anti-viral "tamiflu", qui fait la fortune en Bourse de la multinationale qui en a le brevet, est d'une efficacité douteuse contre la grippe humaine, alors contre un virus recombiné humain-aviaire, je vous laisse deviner ...
Il serait bien plus efficace (dans la logique dominante) de vacciner directement les volailles, mais ce n'est pas l'orientation prise car il y a moins de blé à se faire pour les multinationales.
Peut-être que tout ça aura été une inquiétude pour rien, et peut-être pas.
Rappelons que les épidémies sont l'un des principaux moyens utilisés par le grand écosystème global pour corriger un déséquilibre.
Il ne sert à rien de s'inquiéter quand on ne peut rien faire (comme le disaient les philosophes stoiciens).
Ceux qui restent inquiets peuvent travailler leur terrain, le buis en décoction est le meilleur anti-viral naturel…..
Ma conclusion de l’époque avait été :  « il ne sert à rien de se barricader égoïstement en Europe et de stocker massivement des vaccins dont on ne sait si ils seront effectivement efficaces le moment venu si on laisse la pandémie s’installer et se répandre. L’Europe doit s’impliquer davantage et aider l’Asie, premier foyer d’infection à contenir et éradiquer le fléau ainsi qu’à installer une veille permanente sur l'Afrique. La Nature est cruelle pour ceux qui  croient mordicus aux vertus de la logique économique.
Voyez ce qui se passe avec les poulets de Bresse. Ils sont dispensés de confinement de 14 heures à minuit. Le virus est prié de respecter ces horaires. 
»

Aujourd’hui, selon l’AFP, la Commission européenne a légèrement renforcé lundi son dispositif de lutte contre la grippe aviaire, estimant cependant qu'Ankara avait pris les mesures nécessaires pour bloquer la propagation de la maladie en Turquie.
Les analyses effectuées sur les virus H5N1 prélevés sur les volailles turques renforcent l'hypothèse d'une arrivée du pathogène depuis l'Asie via les oiseaux migrateurs, selon Bernard Vallat, directeur général de l'Organisation mondiale pour la santé animale (OIE). Il a ensuite pu se propager via les échanges commerciaux.
http://fr.news.yahoo.com/09012006/202/cas-humains-de-grippe-aviaire-en-turquie-l-epizootie-mal.html

En Octobre 2005, le problème ne semblait concerner que l’Asie, et nous étions à l’abri. Mais voici que 3 mois à peine plus tard, aux portes de l’Europe, la Turquie est atteinte.
Soit le virus a muté et même le vaccin stocké ne peut plus rien puisqu’il faudrait d’urgence travailler sur les nouvelles souches,
Soit le virus initial nous vient des oiseaux migrateurs et alors nous avons du souci à nous faire puisque qu’il existe plusieurs routes migratoires d’aller comme de retour. Lorsque le retour interviendra, d’ici à 2 mois, une partie de cette vague reviendra par l’Afrique (région des Grands Lacs) où aucune volaille n’est et ne sera vaccinée, fautes de moyens. Avec pour corollaire certain  et immédiat une pandémie qui nous viendra alors du Sud.
Un plan préventif d’envergure à la mesure de la menace est-il mis en place ?
 L’Europe qui n’a pas aidé l’Asie (ou n’a pas pu le faire à temps) à contenir la maladie, prendra t-elle le risque avec l’Afrique ?



 


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