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Article du RAVI de Juin 2005 Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Écrit par Gilles Mortreux   
02-06-2005
Le Ravi Mensuel provençal et satirique
LE RAVI n°20 - 2 juin 2005
LES ECOLOS INDEPENDANTS SONT-ILS RECYCLABLES  ?
Le mouvement des écologistes indépendants (MEI) est en train d'exploser. Alors même que Patrice Miran, son représentant dans les Alpes Maritimes, s'affirme comme le nouvel  homme fort du mouvement, le bureau du MEI dans les Bouches-du-Rhône a démissionné en masse pour protester contre ses méthodes et deux dossiers de fausses factures  ont été transmis à la justice, dont l'un concerne les Alpes-Maritimes.
Le MEI, pour nos lecteurs qui ne seraient pas au faîte des subtilités de la vie politique française, c'est l'écologie tendance "ni droite ni gauche", surtout représentée en Alsace d'où est originaire son président Antoine Waechter, et dans les Alpes-Maritimes. Modestement représentée néanmoins, puisque lors des dernières élections régionales, la liste conduite par Patrice Miran dans ce dernier département a plafonné à 3,55% des suffrages.
En mars dernier, Dominique Bauduin, ancien secrétaire du mouvement, a été exclu du bureau politique. Rancunier, il a alors transmis à la commission* des comptes de campagne un dossier compromettant concernant la campagne des régionales 2004 en Bourgogne, Franche-Comté et Alsace.
Ce dossier a été joint à un autre, constitué par Rose-Marie Allegret, animatrice du MEI dans les Alpes-Maritimes et membre du Conseil National, et qui concerne les élections cantonales de 2001 dans les Alpes-Maritimes et le Var. Ces deux dossiers décrivent un système de fausses factures en termes suffisamment clairs pour que la commission juge utile de les transmettre au Procureur de la République à Paris.
Dans ce second dossier Mme Allegret met nommément en cause M.Miran. L'été dernier, M.Bauduin avait proposé déjà de le transmettre à la justice, avec les réponses de M.Miran, mais Antoine Waechter s'y était opposé."Manifestement, notre demande a beaucoup déplu, constate M.Bauduin, puisque tous ceux qui avaient proposé de s'en remettre à la justice ont été virés du bureau en mars dernier." Une exclusion qui, par ailleurs, n'aurait pas respecté les procédures et fait l'objet d'un recours devant la justice...
Claire Aymes, qui animait le groupuscule dans les Bouches-du-Rhône et qui s'est à maintes reprises violemment opposée à Patrice Miran, n'a quant à elle pas été exclue. La veille, elle avait en effet pris la précaution de démissionner, entraînant avec elle tout le bureau du MEI 13. De Miran, elle dresse un portrait peu amène, lui reprochant notamment ses alliances régionales avec le Trèfle Nerna, mouvement écologiste qu'elle considère trop proche de l'extrême droite. Comme d'autres, elle reproche également à Miran d'accaparer, avec Waechter, les maigres ressources du MEI au détriment des autres départements, et, surtout, de substituer  au "ni gauche ni droite" le slogan "ni gauche ni gauche ".
Aujourd'hui, après des démissions collectives qui ont purgé le MEI de près de la moitié des adhérents, Patrice Miran en apparaît comme le nouvel homme fort, puisqu'il a fait son entrée au bureau national au titre de vice-président. Et même si, dans les mois à venir, la justice risque de lui demander des comptes, il reste serein, évoquant une entreprise de "déstabilisation" et des "règlement de comptes personnels et politiques", voire, à propos de ses détracteurs, une "légère pathologie psychiatrique". Bien plus, il se réjouit de la réduction drastique du nombre d'adhérents qui permettra de "clarifier la situation".
Un détail là-aussi : si Antoine Waechter a appelé à voter "oui" au référendum, ses opposants ont fait campagne pour le "non" ...
Gilles Mortreux, journaliste

* CNCCFPcommission nationale des comptes de campagne et financement des partis politiques
 
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Petit moyen pour contourner la Loi sur le traitement des déchets

Cette Loi fait obligation aux communautés de communes de traiter leurs ordures ménagères sur leur territoire.

Dans sa sagesse, le Législateur, a faite cette obligation avec l'arrière-pensée que si chaque ville doit s'occuper de nettoyer ses déchets, elle fera en sorte qu'il y en ait moins et comme aucune ne veut d'incinérateur, chaque ville trouvera une solution douce et propre pour les éliminer.

Ce n'est pas le cas de la CUMPM qui est un ensemble de 18 mairies dont Marseille.
-Cette communauté est présidée par M. Gaudin. Chacun de ses maires, dont lui même, a refusé qu'un incinérateur brûle leurs ordures chez eux.
- Au bout de 10 ans de refus dans leurs propres murs, ils ont donc décidé, tous ensemble et très charitablement, d'implanter ce cadeau empoisonné chez leur voisin de Fos-sur-Mer.
Ne riez pas, bonnes gens!
Cela aurait pu être chez vous, puisque pour ce faire, il suffit que le sieur Gaudin, achète ou loue sur votre commune, un bout de terrain ...
de ce fait il peut installer un incinérateur sur ce terrain et prétendre qu'il s'agit d'un bout de sa commune, puisque la commune en est le propriétaire.

Remise des 20 000 signatures contre les incinérateurs au sous-Préfet
(de " LesCarottesQuiRefusentDetreCuites" le 12/03/04)
L'Apolitique Garde Prétorienne (AGP) déposera, à la sous-préfecture d'Istres, samedi 13 mars, la somme de toutes les signatures recueillies contre les projets d'incinérateurs à Fos.

par Sam Daiplait le 23 mars 2004


Fac similé de la déclaration lue dans La Provence du 24 mai 2003, en énorme, sur une page entière et dans tout le département :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE, CONSEIL GÉNÉRAL, DÉPARTEMENT DES BOUCHES-DU-RHÔNE

NON A L’INCINÉRATEUR !

Je souhaite exprimer mon opposition résolue à toute forme de traitement des déchets par incinération dans les Bouches-du-Rhône.
Nous ne pouvons tolérer dans notre département le rejet de fumées hautement toxiques contenant de l’oxyde d’azote, du dioxyde de soufre, du monoxyde de carbone, de l’acide chlorhydrique, des poussières, des acides fluorhydriques, des composés organiques, du nickel, de l’arsenic, du cadmium, du mercure, des métaux lourds et des dioxines.
Malgré les filtres, c’est près d’un millier de tonne de tous ces polluants, que les cheminées de l’usine d’incinération actuellement en projet, rejetteront chaque année dans l’atmosphère et qui seront respirés par les habitants de notre département.
Je n’accepterai pas que soient menacés, la santé de nos concitoyens, les grands équilibres écologiques et la qualité de notre patrimoine environnemental.
Depuis le sommet de la Terre à Rio en 1992, les Etats ont pris conscience de la nécessité de réutiliser les matières premières de nos déchets plutôt que de les brûler ou de les jeter.
Depuis plus de 10 ans, tous les pays d’Europe ont mis en œuvre de façon massive deux nouveaux procédés de traitement : le tri et le compostage.
Je veux pour notre région, notre département et Marseille un projet ambitieux de traitement des déchets qui protège les individus et préserve notre environnement.
Je veux un projet fondé sur le tri et le compostage qui soit parmi les meilleurs en Europe !
Nos concitoyens y sont prêts.
Montrons l’exemple afin de contribuer à l’image de qualité que notre Provence présente au monde entier.
Je me battrai pour empêcher l’incinération chez nous.
C’est mon engagement.
Jean-Noël GUERINI
Sénateur – Président du Conseil Général des Bouches-du-Rhône

Sans commentaires...

Claire Aymes
Présidente MEI 13
Vice-présidente nationale aux questions sociales

 


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