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Energies propres, l'exemple danois Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Écrit par JDLE   
15-06-2005
Energies propres : l'exemple danois

Les 2, 3 et 4 mai 2005, le Sénat examinera, en deuxième lecture, le projet de loi d'orientation sur l'énergie, adopté par l'Assemblée nationale le 29 mars. La France, en retard dans la production d'électricité par des sources d'énergie renouvelables, est loin, très loin de l'exemple danois.

Les énergies renouvelables (ENR) constituent plus de 20% de l'énergie consommée par les 5,3 millions de Danois; contre seulement 13% en France en 2003. Leur part doit pourtant atteindre 21% à l'horizon 2010, selon les objectifs européens. «La France n'atteindra les 21% fixés par l'Europe que vers 2013», estime Jean-Louis Bal, directeur des énergies renouvelables, des réseaux et des marchés énergétiques à l'Ademe. Déjà en avance sur les directives européennes, «les ENR danoises devraient représenter 29% de la consommation énergétique du pays en 2010», selon le sous-directeur de l'Agence de l'énergie au Danemark, Michel Schilling.

«Dès le premier choc pétrolier, le Danemark s'est tourné vers l'énergie renouvelable, et en particulier vers l'éolien», explique Stig Fugllund, conseiller de l'Ambassade du Danemark. Aujourd'hui, près de 3.100 mégawatts (MW) éoliens sont installés, dont 420 en mer. En France, seuls 405 MW étaient disponibles fin 2004. «On ne va pas dans la bonne direction» commente Jean-Louis Bal. «Le projet de loi d'orientation sur l'énergie (Ploe) place le seuil minimal pour bénéficier de l'obligation d'achat par EDF à 20 MW. Or, la plupart des sites éoliens français oscillent entre 10 et 12 MW!»

L'exemple danois montre pourtant que l'énergie éolienne a un fort potentiel. «Entre 1973 et 2003, les coûts par kilowatts-heure ont été réduits de 75%, passant de seize à quatre centimes d'euro», explique Michel Schilling. Par ailleurs, employant quelque 20.000 personnes au Danemark, cette énergie rapporte. Actuellement «40% des éoliennes construites dans le monde sont danoises», ce qui fait de ce pays le premier exportateur mondial d'éoliennes.
 
De 1994 à 2003, le marché mondial a connu une hausse moyenne annuelle de 28% environ en termes de production électrique, et «d'ici dix ans, on estime que 250.000 MW éoliens seront installés dans le monde, soit cinq fois plus qu'aujourd'hui.» En France, la faiblesse de l'industrie dans le domaine ne permet pas d'être présent sur ce marché de manière significative.
22/04/2005 -le JDLE - par Bertrand Beauté

 
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La rade de Marseille menacée par la pollution


Depuis le 1er Février 2003, les Houillères du Centre Midi ont mis en panne les cages des puits et interdisent aux mineurs de descendre et de mettre en sécurité les installations.
11 stations intermédiaires de pompage se sont déjà arrêtées et des galeries se remplissent.
Par voie de conséquence, la mine se noie !

Il n’y a plus de visites obligatoires de sécurité et il est impossible de savoir si les capteurs, de grisou ou autres, fonctionnent.
Or, la galerie de la mer, une galerie de 14 km qui part du puits Gérard à Mimet, débouche dans les eaux du port de Marseille, près de l’Estaque.
Il est à noter que c’est là que Saint-Louis Sucre et la Somedith pompent l’eau pour leur production.
Quel va être l’avenir de ces entreprises puisque c’est par cette voie que s’écouleront toutes les eaux polluées si rien n’est très vite fait pour que l’ennoyage en cours ne devienne irréversible.
Les pollutions qui sont à craindre :
1) D’après les experts, les milliers de mètres cube qui se déverseront quotidiennement à Marseille seront fortement colorées par l’oxydation des sols et les métaux utilisés pour le maintien des galeries. Il y en a pour des décennies.
C’est ce qui se passe déjà dans les Cévennes au puits Destival fermé depuis 1993.
2) Si l’ »ennoyage » en cours se poursuivait, grâce à la collusion de fait entre services d’état (Préfecture et DRIRE) et les Charbonnages de France, d’autres conséquences seraient encore plus redoutables :
il reste en effet au fond, des dizaines d’engins miniers, des moteurs, des systèmes hydrauliques et électriques, des tonnes d’huile, des métaux lourds.
3) On vient également d’apprendre qu’il y a quelques années, de nombreux fûts suspects avaient été descendus au fond et murés dans des galeries abandonnées ; au moment même où la centrale de Gardanne, d’où venaient ces fûts, vidangeait le pyralène de ses vieux transformateurs !

En anticipant de 3 ans la fermeture de la mine de Gardanne, et en le faisant de la manière la plus brutale et expéditive, le gouvernement (« actionnaire unique »)et Charbonnages de France massacrent l’emploi et l’environnement.
Le Mouvement Ecologiste Indépendant (MEI) demande les raisons d’une telle prise de risque ? Des experts indépendants doivent continuer d’ étudier toutes les conséquences de l’ennoyage de la mine, accéder au fond et poursuivre les recherches en cours .
Il y a urgence à exiger maintenant des explications : la disparition juridique des Houillères du Centre Midi (prévue en 2004) et de Charbonnages de France pourrait intervenir avant que la pollution et autres conséquences environnementales de cette décision ne soient « trop » visibles.

Claire AYMES
Présidente MEI 13

 


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