Écrit par Claire AYMES
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26-08-2005 |
17 morts dont 14 enfants, quatre mois après l’incendie de l'hôtel Paris-Opéra qui avait fait lui 24 morts. Les victimes sont essentiellement Africaines. S’il est vrai que la politique du logement en place exclut de fait les classes moyennes et les plus défavorisées, les populations immigrées semblent particulièrement soignées. Cet incendie relance encore une fois le problème du logement social à Paris et ailleurs. Marseille n’est pas épargné, loin de là : il suffit de visiter le centre-ville. Cette catastrophe illustre à nouveau les conditions d'hébergement bien souvent indignes des femmes et des hommes d’origine étrangère qui vivent sur notre territoire. Tout ceci sans égard pour les conséquences sanitaires et environnementales. Il est bien vu de bourrer des charters d’immigrés sans papiers pour raisons de sécurité. La question se pose de savoir pourquoi, lorsque ces personnes sont en situation régulière et travaillant sur le sol français, rien n’est fait pour les protéger des logements vétustes et insalubres comme on pourrait l’attendre des mêmes autorités administratives et politiques. Question là aussi de sécurité. Nous ne pouvons que constater que les grandes déclarations masquent mal le manque de volonté politique qui aurait pu éviter ce nouveau drame. Des refus de réquisitions aux défauts de réhabilitations en passant par le manque de construction de nouveaux logements sociaux, le bilan de l’inaction et du mépris porté aux populations immigrées et défavorisées commence à être lourd. Claire Aymes Déléguée Europe Ecologie Paca
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Dernière mise à jour : ( 26-08-2005 )
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