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Grippe aviaire et chasse aux oiseaux migrateurs Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Écrit par Claire AYMES   
26-08-2005
Bien que le risque soit jugé faible par les services sanitaires, la vigilance la plus grande s’impose.
La chasse aux oiseaux d’eau (canards, oies et limicoles) ouvre demain samedi 27 août.
Au même moment où plusieurs foyers de grippe aviaire ont été découverts en Russie et où l’Europe prend des mesures pour prévenir l’introduction de l’épizootie, en interdisant les importations de volailles depuis les pays touchés.
Pour sa part, l’association Europe Ecologie Paca aurait préféré au vu de la sécheresse dans toute la France et l'Europe, l’interdiction temporaire de la chasse pour tout le reste de l'année pour toutes les espèces qui doivent aussi pâtir en ce moment du manque d'eau.


Europe Ecologie Paca et France Nature Environnement rappellent que, si les populations d’oiseaux sauvages constituent un réservoir du virus, celui-ci ne provoque pas systématiquement la grippe aviaire chez les oiseaux domestiques.
Jusqu'à présent, la transmission s'effectue plutôt entre élevages. Les mesures de prévention, de suivi et de surveillance sanitaire pour éviter ou limiter l’impact des maladies contagieuses doivent donc devenir la priorité.
Les pratiques cynégétiques sont concernées à double titre car faisant usages des appelants, pratique consistant à déposer des canards et des oies d’élevage sur les plans d'eau afin d'attirer les canards sauvages pour la chasse au gibier d'eau,

Cette pratique est extrêmement néfaste à l’avifaune : elle accroît la pression de chasse de nuit notamment, entretient le commerce illicite et fait peser de graves menaces de pollution génétique sur les espèces sauvages.

 Elle présente également des risques sanitaires : les appelants sont manipulés, mis en contact direct avec les oiseaux sauvages puis repris et remis en élevage. Ils cumulent tous les facteurs de risque de transmission d’épizooties, dans les deux directions.

Or, la réglementation française est très libérale sur l’usage des appelants.
Et il n’existe pas de recensement de ces élevages, qui ne sont pas soumis à déclaration sous le seuil de quatre-vingt oiseaux et ne font l’objet d’aucun contrôle sanitaire obligatoire.
Alors que l’irruption de la grippe aviaire en Europe dans les prochaines années n’est pas exclue, il est essentiel de prendre dès maintenant des mesures visant à
- évaluer avec précision les risques de transmission d’épizooties par des appelants ;
- intégrer les élevages d’appelants dans les dispositifs de surveillance vétérinaire ;
- informer les chasseurs sur les règles à respecter pour éviter toute contamination entre les appelants et les autres oiseaux d’élevage.


Les lâchers d’oiseaux d’élevage nécessitent la même vigilance : alors que les Pays-Bas et l’Allemagne vont enfermer toutes leurs volailles élevées en plein air, il n’est pas cohérent de lâcher pour la chasse un million de canards colverts et plusieurs millions de perdrix et de faisans sans protéger nos élevages domestiques de l'épizootie et en favorisant par là même  la transformation du virus en virus transmissible d'homme à homme".
Claire Aymes
Déléguée Europe Ecologie Paca
Source France Nature Environnement
Dernière mise à jour : ( 26-08-2005 )
 
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A la une
Réaction à l’éditorial de Gilles Dauxerre

Directeur de la Rédaction La Provence

M. Dauxerre,
En réaction à votre éditorial du 10 septembre 2005 intitulé « Le feu et l’eau » dont j’ai apprécié la sobriété et la concision, permettez-moi de vous faire part des mes observations d’écologiste sur un aspect que vous n’avez pas abordé.

Cet ouragan, dont le parcours a suivi comme par hasard le chemin le plus destructeur est significatif des errances écologiques actuelles dans la mesure où cette fois c'est la Nature qui par un phénomène naturel a frappé la puissante et redoutée Amérique.
Depuis plusieurs jours que l’ouragan Katrina a frappé le sud des Etats-Unis, je n’ai pas lu une ligne sur le lien entre le réchauffement climatique et l’augmentation de la force des ouragans, phénomènes dont la force résulte directement du mode de vie de ses victimes. Pourtant ce lien existe bel et bien.

A la différence du tsunami, dont l’origine est 100% naturelle, même si l’énormité de ses conséquences tient beaucoup de activités humaines, par exemple la suppression des mangroves-, l’homme est pour beaucoup responsable de la montée en puissance des cyclones.
 
Au dire des experts, pour qu’une simple tempête se transforme en ouragan ou en cyclone, il faut des conditions précises, parmi lesquelles une température de la mer supérieure à 26°C.
Le réchauffement climatique favorise ces conditions qui sont déjà remplies et qui le seront à l'avenir de plus en plus.
 
Si le protocole de Kyoto, premier pas dans la lutte contre le réchauffement climatique, reste trop timoré et très insuffisant car il faudrait diminuer les émissions de gaz à effet de serre de 60 à 80%, et qu’il ne prévoit que 5% environ de diminution pour 34 pays, qui n’incluent ni les Etats-Unis (premier pollueur), ni la Chine (deuxième et futur premier pollueur), ni l’Inde, il a toutefois le mérite d’exister.
Pourtant malgré le fait que ces phénomènes violents vont bien évidemment devenir plus nombreux et plutôt que de le reconnaître,
M. Bush qui constitue à lui tout seul le pire cyclone qui se soit jamais abattu sur les Etats-Unis, a justifié sa non ratification de ce protocole en disant: « le niveau de vie des américains n’est pas négociable ».
Au vu des dernières actualités, il serait intéressant de savoir si le président américain oserait le répéter aux sinistrés du sud des Etats-Unis et au monde entier.

 


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