19-04-2024
Accueil arrow Dossiers arrow Histoire de l'Afrique arrow Les africains et les débarquements
AccueilActuLiensContacts
Menu
Accueil
Elections Européennes 2014
Dossiers
Actualité
Elections
Fil d'actualité
Liens et Pétitions
Recherche
Portrait
Contacts
Administration
Echanges Internet

Les africains et les débarquements Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Écrit par Claire AYMES   
12-08-2004
Hommages aux tirailleurs africains

15 chefs d’Etats africains à Toulon, pas moins ! Il fallait bien cela pour ces libérateurs qui ont reçu tellement de belles paroles et si peu de pensions.
Partis défendre l’empire colonial français pendant la seconde guerre mondiale, les soldats venant d’Afrique Noire et du Maghreb n’ont eu ni la reconnaissance de leurs pairs ni celle de l’Histoire. Compagnons du Général De Gaulle dès le début de la Résistance, ces soldats n’ont pas hésité à le suivre pour libérer la France.

Et c’est dans ce déni historique que la Provence innove et se distingue enfin, livrant un article de belle facture signé du journaliste écrivain Hervé VAUDOIT :


Les soldats de l’empire colonial français

Ils sont les oubliés de l’Histoire, les parias du souvenir, les éternels absents des cérémonies commémoratives. Eux, ce sont les goumiers, les tabors, les spahis, les tirailleurs sénégalais…..Bref, les soldats de l’empire colonial sans qui la France libre du général De Gaulle n’aurait sans doute jamais existé. En provence, plus de 110 000 ont débarqué sur les plages entre le 16 et le 20 Août 1944, soit près de la moitié du contingent français (l’armée B du général De Lattre de Tassigny), estimé à environ 250 000 hommes.
Au combat, ces soldats d’Afrique noire et du Maghreb gagneront la considération de leur chef, le respect des Américains et n’inspireront que de la crainte aux Allemands. Non seulement en Provence et dans la remontée des Alliés vers le Rhin, mais aussi en Lybie, en Tunisie, au Liban, en Syrie puis en Italie, entre 1942 et 1944. Héroïques devant le Monte Cassino où les Alliés piétinèrent de longs mois dans la foulée du débarquement de Sicile, en 1943, ces soldats n’avaient rien perdu de leur vaillance et gagné en expérience lorsqu’ils participèrent aux combats pour la libération de Toulon et Marseille, les deux ports dont les Alliés devaient obligatoirement s’emparer pour espérer le succès de l’opération.
Emmenés par le général Monsabert, les hommes de la 3è division d’infanterie algérienne bravent les ordres du haut-commandement et fondent sur Marseille dès le 21 Août. Une semaine plus tard, la ville est libérée. Plus de 1 500 soldats français y ont laissé la vie, dont une majorité de noirs et d’arabes volontaires pour aller libérer la mère patrie.
Au total, plus de 42 000 mourront pour la France entre 1940 et 1945, depuis les sables du désert africain jusqu’aux plaines d’Allemagne.
Un sacrifice énorme qui laissera une réelle amertume au cœur de nombreux survivants que l’on oubliera souvent d’inviter aux défilés, même avant la décolonisation.
C’est pourtant l’Afrique qui répondra la première à l’appel du général De Gaulle. Et le peuple du Sénégal qui signera la première victoire militaire de la France libre, en se soulevant contre le gouverneur pétainiste en place à Dakar en septembre 1940.
Mais le sang sèche vite en entrant dans l’Histoire.
Hervé Vaudoit, Supplément La Provence du 12 Août 2004

Claire Aymes, Présidente MEI 13
Vice-présidente nationale aux questions sociales

Dernière mise à jour : ( 12-06-2005 )
 
< Précédent   Suivant >
A la une
Le MEI 13 manifeste contre le transport du plutonium

Le Mouvement Ecologiste Indépendant des Bouches du Rhône a manifesté par deux fois à Cadarache.
Michel Laval, Vice-président MEI chargé de l’Environnement venu en renfort, a tenu à dénoncer une conception bien légère du danger nucléaire.
AREVA agirait pour la paix dans le monde et le bonheur de l'humanité. La vérité est bien différente.
Un juteux contrat commercial lie la multi nationale nucléaire et l'armée américaine.
Au lieu de contribuer au désarmement et à l'élimination du plutonium, il participe au contraire à son expansion au détriment de la sécurité nationale et internationale.
Pour faire bonne mesure, AREVA a décidé de traiter ce plutonium dans une installation nucléaire… officiellement fermée car inadaptée au risque sismique. Si une installation n'est pas adaptée aux risques de séismes, de quel droit la laisse-t-on fonctionner ?
Sans même attendre un séisme, l'Atelier de plutonium de Cadarache a occasionné la grave contamination de deux salariés le 6 septembre dernier. Comme toujours dans le nucléaire, l'irresponsabilité est tolérée tant que l'irréparable ne s'est pas produit.
Par ailleurs, AREVA a une application toute particulière du principe de précaution : en mettant en danger les vies de millions de citoyens. En effet, le transport du plutonium en bateaux depuis les USA est une opération extrêmement risquée comme l’a prouvé la présence de canons et de commandos antiterroristes à bord.
Le danger sera peut-être encore pire lors du retour dans quelques mois de cette cargaison. De Cadarache et Marcoule vers la Hague, ce sont plus de 1000 Kms qui vont être parcourus sur les autoroutes françaises, au milieu de la circulation ordinaire, à la merci d'un accident ou d'un acte terroriste.
Le risque étant là, il va falloir vivre avec. Nous sommes priés de croire qu’il y a des mesures prévues en cas de problème. Vous l’aurez compris : on ne plaisante pas avec un contrat de 300 millions de dollars. Les dollars n’ont pas d’odeur, le plutonium non plus.
Comme les cadavres en ont une, le MEI exige l’application du principe de précaution en demandant l'interdiction des transports nucléaires à travers le pays et l’adoption d’un plan de sortie d'urgence du nucléaire civil et militaire.

Claire Aymes
Présidente MEI 13
Vice-présidente nationale aux questions sociales

Sources : Extrait doc ASN :
http://www.asn.gouv.fr/regions/marseille/cadarache.asp
Sortir du Nucléaire - Greenpeace

 


Réalisation Mamboléo et www.mambopl.com
© 2024 Claire AYMES
Joomla! est un logiciel libre distribué sous licence GNU/GPL.