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OGM,lettre aux Députés français |
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Écrit par Michel Claire/C.Aymes
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22-02-2006 |
Mesdames, Messieurs les Députés,
Vous allez être sollicité par le gouvernement pour établir une loi fixant les règles de coexistence entre cultures de plantes génétiquement modifiées (PGM) et celles issues des agricultures conventionnelles et biologiques.
A ce sujet nous vous informons que plus de 800 scientifiques internationaux appellent à un moratoire d’une durée d’au moins cinq ans pour l’arrêt des cultures PGM dans une lettre ouverte adressée à tous les gouvernements.
Etayée par de nombreux faits scientifiques observés en laboratoire et de constats faits en plein champ, cette lettre met en évidence l’impossibilité de la coexistence des cultures PGM et non PGM, ainsi que les dangers irréversibles inhérents à l’exploitation de cette technologie en milieu ouvert : dangers touchant directement la santé publique et notre environnement. Les pays qui ont massivement engagé leur agriculture dans cette voie (à 95% présents sur le continent américain) sont aujourd’hui confrontés à de lourdes crises écologiques et sanitaires comme en Argentine par exemple (1).
L’irréversibilité de ces applications (on ne rattrape pas des gènes disséminés dans la nature) ajoutée à l’instabilité dans le temps des constructions génétiques brevetées (déjà révélée) n’autorise pas le développement de cette technologie dans le monde agricole. Seules les applications en milieu confiné, industriel (exemple de la synthèse de l’insuline) sont autorisables aujourd’hui. La fixation d'un seuil de contamination provoquerait d'ici un terme relativement court la condamnation de toutes les filières de qualité (Labels, AOC, AB,..)
L'application du principe de précaution (inclus dans la charte pour l'environnement, en préambule à notre constitution, ainsi que définie dans le protocole de Cartagena signé par la France) nécessite un nouveau moratoire sur les OGM avec interdiction de toute culture commerciale et n'autorisant des essai en milieu ouvert que pour étudier l'impact environnemental des OGM. Elle nécessite aussi la traçabilité complète des OGM dans l'alimentation animale jusqu'au consommateur de viande et produits animaux, pas plus difficile que pour la filière AB à se faire certifier à ses frais
Le CRII-GEN a adressé dès 2001 une lettre ouverte aux responsables des plus grandes firmes mondiales de production d'OGM, un courrier énumérant les risques parfaitement identifiés et qui exclurait, selon eux, que puissent être envisagé, dans le cadre juridique communautaire, le recours au risque développement, qui pourrait abolir la responsabilité des producteurs d'OGM en cas de pollution génétique, d'atteinte à l'environnement, ou plus grave encore de conséquences sur le plan sanitaire.
De même vous avez reçu des lettres issues de campagnes de plusieurs associations, locales ou nationales, Agir pour l'Environnement notamment, afin de vous sensibiliser et vous informer sur l'ensemble de ces risques.
Nous vous demandons donc de réfléchir en conscience aux conséquences du vote que vous ferez pour la transposition de la directive européenne 2001/18. Il nous engage tous ainsi que l'avenir des générations futures.
En tant qu' électeurs, citoyens responsables, nous serons attentifs à votre prise de position et saurons vous le rappeler en temps opportun: Vous êtes maintenant suffisamment informé de manière à exclure que, dans l'avenir, puisse être invoqué, de quelque manière que ce soit, tout motif susceptible de dégager votre responsabilité dans la contamination des filières non-OGM ou l'environnement d'une part et sur la santé humaine d'autre part.
Nous sommes à votre disposition si vous souhaitez obtenir des renseignements complémentaires ou nous rencontrer.
(1)Revoir le documentaire (de 23 mn) diffusé sur ARTE le 26/10/2005 « Argentine, le soja de la faim »
ou lire l’article du New Scientist (vol 192, issue 2443, 17/04/04, page 40).
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Dernière mise à jour : ( 02-04-2008 )
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Lundi 4 Août 2008 Depuis 2 jours, Marseille est sous alerte caniculaire. 4 ans après rien n’ a changé ! Combien de malaises, accidents ou morts en vue à Marseille et tous centres de rétention confondus? Claire Aymes Présidente Alternative Démocrate
Communiqué du 27 juin 2004
L’été est là. Il fait déjà chaud, très chaud. Pics de pollution et alertes, incendies et restrictions. Comme d’habitude Marseille a chaud, Marseille a soif. Ses environs et tout le département aussi. Branle-bas de combat et conseils à tire-larigot. Les pouvoirs publics se démènent pour la population. Pour toute la population ? Non ! Celle de personnes âgées : c’est la mode qui veut cela, bérézina de l’année dernière oblige. Il perdurera toutefois toujours des îlots où il n’y a apparemment rien à faire. Et dont il ne faut surtout pas parler.
Qui pensera aux enfants des quartiers défavorisés qui ne disposent pas d’un parc ombragé et sécurisé pour jouer et s’ébrouer ? Depuis 3 ans nous réclamons des espaces aménagés pour les enfants du 2è arrondissement avec le Collectif du même nom. Pendant le week-end pascal dernier encore, rue Trinquier (2è arrdt), un petit garçon qui faisait du vélo dans la rue a failli périr sous les roues d’un automobiliste. Euroméditerranée et la municipalité marseillaise n’y trouvent rien à redire depuis 3 ans et achèvent sans scrupules dans le même arrondissement, de construire leurs immeubles de bureaux et leurs parkings.
Qui pensera aux prisonniers en général et aux damnés du tristement célèbre centre de rétention d’Arenc en particulier? Alors que même le bétail sera abreuvé et rafraîchi, on pourrait s’inquiéter du devenir des personnes retenues (parfois à tort) parmi lesquels il n’est pas rare de trouver des enfants en bas âge dans un environnement réputé violent. Pas un député ni autre homme politique à l’horizon qui s’émeuve. Il est vrai que la chasse aux voix n’est plus vraiment ouverte.
Autre population délaissée : les SDF. Qui songe à leur sort ?
Nous rappelons qu’il s’agit là, dans tous ces cas, d’êtres humains et que les secourir est faire acte de charité chrétienne à défaut d’humanité.
J' estime que les pouvoirs publics seraient bien inspirés de veiller et d’agir dès à présent, tant qu’il est encore temps, sur le sort de ces diverses populations non médiatiques avant que de regrettables accidents ne se reproduisent.
Claire Aymes Présidente MEI 13 Vice-présidente nationale aux questions sociales
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