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Écrit par Visiteur
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01-02-2007 |
Question existentielle Par Visiteur
Je me pose des questions "existentielles" , en ai-je le droit ?
Que ce soit bien clair, je ne prends la défense de personne mais je m’interrogeOn tape sur Dieudonné et sur sa visite au FN, on dénonce et diabolise cette liberté de choix, de penser, d’aller et venir ; seulement ces journalistes qui s’indignent que Dieudonné aille parler et dialoguer avec Jean-Marie Le Pen sont les mêmes qui reçoivent et dialoguent dans leurs médias avec ce même Le Pen.
Moi je veux bien mais alors qu’ils aillent jusqu’au bout de leur "bien-pensance " ; Qu’ils commencent à ne plus l’inviter, à ne plus l’interviewer s’il est si peu fréquentable.Qu’ils commencent par manifester contre l’Etat qui subventionne avec nos impôts ce parti qu’ils jugent "anti-républicain" ; ou alors qu’ils commencent par mettre en acte leurs propos sur la démocratie.
S’ils jugent que Le Pen a été élu démocratiquement par bon nombre de français, pourquoi donc nous emmerder avec cet éternel discours et ces peurs sur un 21 avril bis ? Avant de critiquer les partis extrêmistes voire terroristes à l’Etranger élus démocratiquement comme Le Pen au 2e tour en France, qu’ils commencent à s’interroger sérieusement et objectivement sur ce qu’ils véhiculent dans leurs médias.
Moi je ne considère pas comme eux (hypocritement) que le peuple a toujours raison, mais lorsque l’on a un peuple avec si peu d’analyse politique, avec un manque criant d’éducation à la chose politique et à l’intérêt général, avec une république qui reconnaît un parti et des propos tels qu’on peut les entendre dans la bouche de certains responsables politiques, alors pourquoi mettre en cause l’existence du FN et ceux qui s’en approchent ? C’est la démocratie, que diable !!!
Et si ces journalistes et politiques dialoguent avec Le Pen pourquoi pas Dieudonné et Soral ?
Et puis, ne soyons pas naïfs et complaisants avec ceux qui ne sont pas frontistes et qui me donnent la nausée tout autant. J’ai entendu le candidat Rachid Nekkaz dans la matinale, il s’est exprimé librement et franchement sur ce qu’il pense de Sarkozy, et ben, ça a choqué et dérouté quelque peu Marie Colmant. Elle qui quelques jours avant défendait la liberté d’expression à tout prix et à tout le monde (ce que je défends également) mais apparemment, quand certains s’expriment et font jouer leur droit à s’exprimer librement, ça surprend pour ne pas dire ça effraie. Il est bien ce Rachid Nekkaz, pas folle la guêpe quand il révèle la vraie vérité sur les élus de gauche en banlieue qui lui ont refusé leur parrainage, lui enfant de banlieue bercé mais pas endormi par leurs discours.
Cela fait 30 ans qu’on voit et qu’on vote pour les mêmes, et çela fait 30 ans qu’ils nous font la même politique d’apartheid. Et on en redemande du Sarko nouveau et de Ségo populo, avec les mêmes partisans d’hier devenus courtisans aujourd’hui, faudrait leur définir ce qu’est qu’avoir des convictions politiques et les défendre pour l’intérêt général mais à quoi bon !
On est tellement peureux et conservateurs, qu’on va encore les élire et encore se plaindre, c’est ça la voix du peuple et en bons démocrates français que nous sommes, on s’en félicite ou plutôt on s’en rassure ! http://lesogres.org/article.php3?id_article=2787
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Dernière mise à jour : ( 17-03-2007 )
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Pourquoi pas la France ?
Alors que des pays comme les Etat-Unis, le Canada, l’Australie et l’Europe du Nord sont déjà très avancés dans la performance du zéro déchet, il reste encore beaucoup à faire, en France, pour amorcer la démarche. Les directives européennes existent, mais elles ne sont pas transposées. Une inertie regrettable, car Zéro déchets est une déclinaison concrète du développement durable : il réunit à la fois la protection de l’environnement en réduisant la pression sur les ressources naturelles, il favorise le développement économique par l’émergence d’un nouveau marché et crée de la responsabilité sociale en offrant des gisements d’emplois liés à cette activité. « zéro décharge » est loin d’être atteint et près de 80% des départements risquent d’être dépassés par les volumes de déchets à traiter d’ici 2010. Deuxième explication : la puissance des lobbies de l’incinération, qui bloquent toute initiative alternative dans le management des déchets et entretiennent l’opacité sur cette activité. Les incinérateurs, même aux meilleures techniques disponibles, empoisonnent l’air, le sol et l’eau avec des polluants persistants et mortifères. C’est une approche qui veut qu’au lieu de produire des ordures, on produise des matières premières pour d’autres processus industriels. L’expression « zéro déchet » s’inspire du concept industriel japonais de gestion intégrale de la qualité (ou politique du zéro défaut) qui s’est montré très efficace. Ses objectifs, dont le « zéro défaut », ont amené de surprenantes améliorations des technologies de production. Transposé dans le domaine des ordures ménagères, le Zéro Déchet demande de prêter attention à l’ensemble du cycle de vie des produits. Cela comprend non seulement le recyclage des matériaux, mais aussi la substitution des matériaux polluants non-renouvelables par des alternatives renouvelables. L’incinération, une technologie coûteuse et polluante, réclame une garantie d’approvisionnement en déchets afin de rembourser les énormes investissements consentis. Par conséquent, les incinérateurs deviennent des obstacles à la transition vers le Zéro Déchet. Une fois que les gouvernements se sont engagés sur la route de l’incinération, ils se condamnent automatiquement à subir cette technologie pour 25 à 30 ans. Une des premières stratégies formelles Zéro Déchet fut créée en 1995 lorsque la ville de Canberra, en Australie, se fixa un objectif « Zéro déchet d’ici 2010 ». Depuis 1995, le Zéro Déchet a été adopté comme objectif par les pouvoirs publics de Nouvelle Zélande ; du Danemark ; de la ville de Seattle, état de Washington ; des comtés de Del Norte et de Santa Cruz, en Californie ; d’Edmonton et d’Ottawa, respectivement dans les états de l’Alberta et de l’Ontario, ainsi que la Nouvelle-Ecosse, au Canada. Des entreprises se sont également converties au Zéro Déchet : Xerox, Sony, Mitsubishi, IBM, Bell Canada, Kimberley Clark, Hewlett Packard, et Toyota. Les programmes Zéro Déchet mis en œuvre par des collectivités créent des opportunités d’embauche, évitent la perte de ressources dans les décharges et les incinérateurs et stimulent les économies locales. Vu sous ce jour, le Zéro Déchet n’est pas qu’une politique gouvernementale responsable, c’est aussi une gestion économiquement efficace. |
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